DETTE. En mai, le déficit budgétaire d’Israël, qui était déjà élevé avant la pandémie, représentait 10,5 % du PIB.
« Nous nous attendons à ce que le déficit public se réduise à environ 8 % du PIB d’ici la fin de l’année, conformément à la forte reprise économique » et à mesure que les mesures de soutien budgétaire liées à la pandémie expirent, écrit Kathrin Muehlbronner, vice-présidente de Moody’s.
Le poids de la dette d’Israël devrait continuer à augmenter dans les années à venir pour atteindre environ 80 % du PIB d’ici 2024, contre 60 % du PIB en 2019, selon Moody’s, « ce qui indique que le choc induit par le coronavirus aura un effet durable sur les paramètres budgétaires du gouvernement. En revanche, nous nous attendons à ce que l’effet économique et fiscal de la récente intensification du conflit entre Israël et Gaza soit limité. »
Lors d’une réunion de sa faction Yisrael Beytenu lundi, M. Liberman a déclaré qu’ »il n’y aura pas d’augmentation d’impôts » et que l’objectif du nouveau gouvernement est de gérer un budget d’État « responsable », rapporte Calcalist.
Liberman doit rencontrer lundi le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, le président de la Histadrout, Arnon Bar-David, le président de l’Association des fabricants, Ron Tomer, et le président du secteur des affaires israéliennes, Dovi Amitai.
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