SYNTHESE DE LA JOURNEE. Times of Israel, Radio J, i24News.
LUBAVITCH. La députée du Meretz, Tamar Zandberg, a emmené sa famille hors de chez elle mardi, suite à une série de menaces à leur encontre, à la suite de la publication de fausses informations sur sa proposition de loi, visant à restreindre le prosélytisme sur mineurs.
Les menaces ont été proférées lors de manifestations devant le domicile de Zandberg à Tel Aviv et alors que d’autres politiciens, appelés à devenir ministres dans le gouvernement dit de changement, qui sera dirigé par le chef du parti Yamina, Naftali Bennett, ont été pris pour cible par des militants de droite.
Zandberg, pressentie au poste de ministre de la Protection de l’Environnement dans la future coalition, qui n’a pas encore été finalisée, a été attaquée après qu’un article paru sur le site du bulletin d’information d’extrême droite 0404 a affirmé, à tort, que son projet de loi prévoyait l’emprisonnement des membres du mouvement Habad, qui propose aux jeunes de mettre les tefillin. Alors que le projet de loi ne dit rien sur les tefillin, il cherche à limiter les efforts intensifs visant à pousser les mineurs vers l’orthodoxie sans la présence de leurs parents et des militants de droite se sont mobilisés contre Zandberg à la suite de cet article.
(Times of Israël). Israël et les Emirats arabes unis ont signé lundi une convention fiscale visant à stimuler les investissements, a annoncé le ministre israélien des Finances Israël Katz, près de neuf mois après la signature de la normalisation des relations entre les deux pays.
Cet accord, qui permet d’éviter les doubles impositions, permettra notamment de « développer des liens économiques entre les deux pays », a déclaré le ministre sur Twitter en le qualifiant d’ »historique ».
« Il offrira la sécurité et les conditions favorables (nécessaires) aux activités commerciales », a-t-il ajouté.
(Radio J).
A. Les chefs de partis du « bloc du changement » se réunissent pour former une nouvelle coalition. Les chefs de Yesh Atid, Yamina et Nouvel Espoir se réunissent ce mardi à l’hôtel Kfar Hamaccabiah de Ramat Gan, dans le but de régler leurs différends restants avant la date limite de mercredi soir pour le chef de Yesh Atid, Yaïr Lapid, pour former un gouvernement. La députée Yamina, Ayelet Shaked et le député Ze’ev Elkin du parti Nouvel Espoir participent également, de même que des représentants de Ra’am. Le parti Kakhol lavan de Benny Gantz a également envoyé son équipe de négociation. Un porte-parole de Yamina a déclaré que les équipes de négociation avaient travaillé toute la nuit sur leurs plans pour un gouvernement d’unité et avaient fait des progrès significatifs.
Yaïr Lapid doit dire au président Reuven Rivlin qu’il peut former un gouvernement avant mercredi soir à minuit, heure locale. Le cas échéant, le mandat reviendra à la Knesset et n’importe quel député pourrait alors former une coalition avec le soutien de 61 députés. Une fois que Lapid aura fait sa déclaration à Rivlin, il restera sept jours pour tenir un vote de confiance à la Knesset. (Radio J. Gabriel Attal).
B. David Barnea prend officiellement la succession de Yossi Cohen à la tête du Mossad
David Barnea a pris officiellement les rênes du Mossad à Yossi Cohen lundi après une cérémonie finale et un mandat de cinq ans et demi remontant à janvier 2016. Dans son dernier discours en tant que directeur du Mossad, Cohen a déclaré que l’agence avait « frappé au plus profond du cœur de l’Iran » en vertu d’opérations révélant les secrets nucléaires de la République islamique et ses mensonges et l’empêchant activement d’aller au-delà de certaines lignes rouges. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a rendu hommage à Yossi Cohen pour son rôle personnel dans le ralentissement de la marche de l’Iran vers une arme nucléaire. Netanyahou et Cohen ont tous deux fait référence au raid de janvier 2018 sur les archives nucléaires secrètes de Téhéran qui a servi de point tournant vers le retrait de l’administration Trump de l’accord nucléaire iranien de 2015. L’opération a également provoqué une nouvelle pression sur l’Iran de la part de l’AIEA pour obtenir des explications sur ses dimensions nucléaires passées – un processus et des tensions qui perdurent jusqu’à ce jour. « C’est peut-être un adieu, mais ce n’est pas la fin de l’histoire », a affirmé le chef du gouvernement. « Quand je repense à mon temps en tant que chef du Mossad, je vois la fierté et l’humilité. Nous avons accompli tellement de choses contre tant de menaces », a indiqué Yossi Cohen.
David Barnea a lui prononcé son premier discours public: « Vous laissez derrière vous une institution forte aux capacités étonnantes. Une institution dotée d’une infrastructure et de fondations intemporelles à partir desquelles elle continuera et grandira. »
La cérémonie a été suivie par l’ancien secrétaire d’État américain et directeur de la CIA Mike Pompeo, avec qui Cohen est resté ami. Y ont également participé le ministre de la Défense Benny Gantz, le chef d’Etat major Aviv Kohavi, le directeur du Shin Bet Nadav Argaman, l’ancien Grand Rabbin ashkénaze d’Israël, Yisrael Meir Lau, le ministre du renseignement Eli Cohen, le ministre des Finances (mais un ancien ministre du renseignement) Israel Katz, le chef de l’Agence de l’énergie atomique Zeev Shnir et l’ancien coordinateur coronavirus du pays, Roni Gamzou.
Gabriel Attal (Radio J). Copyrights.
C. La grosse fatigue des Israéliens
La crise politique est-elle l’effet ou la cause de la lassitude qui saisit en ce moment de nombreux Israéliens ? Et pourquoi cette impression que le fardeau est de plus en plus lourd à porter ? D’abord, parce que cela fait maintenant plus de deux ans et demi qu’Israël est dans une impasse politique. Quatre élections législatives depuis le printemps 2019 et seul le 3ème scrutin, celui de mars 2020, avait vu la formation d’un gouvernement d’un genre inédit, avec deux Premiers ministres censés se succéder à la tête de l’exécutif. Mais les rapports entre Benyamin Netanyahou et Benny Gantz n’ont jamais dépassé le stade de la défiance mutuelle, jusqu’à déboucher sur une quatrième dissolution de la Knesset et un quatrième scrutin en mars dernier.
Ensuite, la crise sanitaire a joué un rôle non négligeable dans la dégradation du climat. Même si la campagne vaccinale a été un succès incontestable, le Covid a contribué à creuser les divergences et à accentuer le sentiment d’incertitude sur la capacité des acteurs politiques à affronter une épreuve dont personne ne pouvait prédire la durée ni la gravité. Ajouté à cela une nouvelle confrontation avec le Hamas, qui vient rappeler que le conflit israélo-palestinien est toujours là et qu’une organisation terroriste ne renonce pas à son projet de détruire Israël. D’autant que pour la première fois, cet épisode de violence s’est doublé d’une éruption au cœur même d’Israël avec les émeutes dans les localités à population mixte juive et arabe. Et il ne faut pas oublier la tragédie de Meron, il y a juste un mois et les 45 victimes de la catastrophe du pèlerinage de la fête de Lag Ba’Omer. Car au-delà de l’effroi, le drame est venu rappeler que l’Etat d’Israël n’a pas encore tout à fait pris la mesure de ses responsabilités, quand il s’agit du monde ultra-orthodoxe, qui continue à fonctionner, en tout cas en partie, comme une société parallèle.
Toutes ces épreuves se sont accumulées, alors que le procès de Benyamin Netanyahou avait déjà antagonisé certaines franges de l’opinion. Durant près d’un an, la résidence du Premier ministre à Jérusalem est devenue le point de ralliement hebdomadaire de ceux qui réclamaient sa démission, face à ses supporters qui dénonçaient une tentative de renversement du chef du gouvernement Likoud.
Tout cela a laissé son empreinte sur le public israélien comme sur ses élus, avec l’usure politique inévitable d’un Premier ministre au pouvoir sans discontinuer depuis 2009. Alors, les Israéliens sont partagés entre la peur de l’inconnu et l’envie de changement, mais le changement n’advient pas et l’inconnu va trop vite. Le pays est-il prêt à laisser un parti islamiste partager le pouvoir avec les partis sionistes ? Une alliance entre élus de la droite nationaliste et de la gauche progressiste a-t-elle vraiment une chance de tenir ? Qu’est-ce qui est démocratique et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Cela fait beaucoup de questions qui tournent dans la tête des acteurs politiques et qui agitent les diners de famille.
Benyamin Netanyahou est convaincu que sans lui, point de salut. Naftali Bennett et Yaïr Lapid pensent qu’ils doivent épargner au pays une cinquième élection et que le temps est venu d’apaiser les fièvres et de se remettre au travail. Et tout le monde espère que la sortie de ce labyrinthe est proche.
Radio J. Pascale Zonszain (Copyrights)
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GANTZ.
Le ministre de la Défense Benny Gantz voyagera aux États-Unis pour des entretiens avec les plus hauts responsables de la sécurité de Joe Biden.
M. Gantz se rendra mercredi soir à Washington pour des entretiens avec son homologue américain Lloyd Austin et Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden.
Une déclaration du bureau de Benny Gantz indique que les réunions comprendront un « dialogue stratégique » sur les pourparlers pour que les États-Unis rejoignent l’accord de 2015 limitant le programme de l’Iran, et comment maintenir la supériorité militaire d’Israël et la stabilité régionale.
M. Gantz a réaffirmé mardi l’importance des liens entre Israël et les Etats-Unis, après une déclaration de Benyamin Netanyahou selon laquelle il accorderait la priorité aux efforts visant à contrecarrer le programme nucléaire iranien, même au prix d’un éventuel conflit diplomatique avec Washington.
« L’Iran est une menace pour la stabilité régionale et la paix mondiale. C’est un pays qui incite au terrorisme et promeut un programme nucléaire dangereux pour l’État d’Israël », a déclaré M. Gantz.
ETATS-UNIS. Le sénateur républicain de Caroline du Sud, Lindsey Graham, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Jérusalem qu’Israël demanderait aux États-Unis un financement d’urgence d’un milliard de dollars pour reconstituer son stock d’intercepteurs de missiles pour son système de défense ‘Dôme de fer’.
Ce système de défense qui vise à sauver les civils israéliens des tirs de roquettes de groupes terroristes a été largement utilisé lors des récents combats entre Israël et le Hamas.
« Il y aura une demande d’un milliard de dollars au Pentagone cette semaine du ministre israélien de la Défense [Benny Gantz] pour reconstituer le Dôme de fer et l’améliorer », a déclaré M. Graham lors de la conférence de presse.
« Le Dôme de fer a incroyablement bien fonctionné, sauvant des milliers de vies israéliennes et des dizaines de milliers de vies palestiniennes, donc j’imagine que l’administration [Joe Biden] dira oui à cette demande et qu’elle passera par le Congrès », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre de la Défense Benny Gantz doit s’envoler demain soir pour Washington, où il rencontrera le chef du Pentagone Lloyd Austin.
Israël a « la responsabilité de se défendre » (sénateur US)
Un institut de recherche conjoint israélo-émirien sur l’eau sera créé à Abu Dhabi
Vote à l’ONU: Israël convoque l’ambassadeur d’Argentine
Israël et la Hongrie signent un accord pour former des enseignants sur la Shoah à Yad Vashem
MAROC. La compagnie israélienne Israir commencera ses vols vers le Maroc en juillet. Le Maroc a abrité l’une des communautés juives les plus importantes et les plus prospères d’Afrique du Nord
La compagnie israélienne Israir a déclaré mardi qu’elle commencera les vols directs de Tel-Aviv vers Marrakech le 19 juillet, et annoncé l’ouverture de cinq vols par semaine entre les deux destinations.
« Nous estimons que la demande sera élevée et que des centaines de milliers de passagers en provenance d’Israël visiteront la destination dans le cadre de forfaits vacances ou dans le cadre des voyages organisés », a déclaré dans un communiqué le vice-président du marketing d’Israir, Gil Stav.
Israël et le Maroc ont convenu en décembre de reprendre leurs relations diplomatiques et de relancer les vols directs – dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis qui comprend également la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
L’hôpital de Tel-Aviv organise un concert pour célébrer la fin de la plupart des restrictions liées au Covid-19
Les exportations militaires d’Israël ont dépassé 8,3 mds USD en 2020
Une délégation israélienne au Caire la semaine prochaine pour discuter d’un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas (média)
Israël: le Likoud affirme que Yaïr Lapid ne peut pas légalement confier le poste de Premier ministre à un autre député
Israël/Coronavirus: levée de toutes les restrictions, le masque en intérieur reste de mise.
La quarantaine au retour de l’étranger pour les personnes non vaccinées est elle aussi maintenue
La quasi totalité des restrictions liées à la pandémie de coronavirus seront levées mardi en Israël au vu de la nette baisse des contaminations dans le pays, rapporte le ministère de la Santé.
Il n’y aura plus de limite de rassemblements de personnes en extérieur comme en intérieur, dans les entreprises, restaurants, lieux culturels, hôtels et lieux de culte.
Le « passeport vert » délivré aux personnes vaccinées ou guéries du coronavirus, en vigueur depuis le mois de mars ne sera plus nécessaire. Il était notamment demandé à l’entrée des restaurants et lieux de loisirs ainsi que dans certaines entreprises pour permettre un retour à la normale plus rapide.
Seul le port du masque dans les espaces clos reste pour l’heure de mise, mais cette obligation devrait bientôt être levée elle aussi.
La quarantaine au retour de l’étranger pour les personnes non vaccinées est quant à elle maintenue par crainte de l’importation de variants dans le pays.
Ce large assouplissement des mesures restrictives intervient alors qu’Israël semble avoir éradiqué la propagation du Covid-19 dans le pays, notamment grâce à sa campagne de vaccination massive.
Lundi, seuls 4 nouveaux cas ont été détectés et moins de 500 malades actifs ont été recensés.
Les frontières sont cependant toujours fermées aux touristes, seuls les étrangers voyageant dans le cadre de circuits organisés sont autorisés à entrer dans le pays ainsi que les personnes ayant un parent au premier degré.
Les tests de dépistage à l’arrivée et au départ seront désormais aux frais des voyageurs.