Des hauts responsables du Likoud ont révélé que toutes les exigences du président de Yamina ont été acceptées par le Premier ministre, mais que Benett refuse toujours de signer l’accord et poursuit ses négociations avec Yaïr Lapid.
Les termes de l’accord proposé sont les suivants : une rotation avec Naftali Benett comme Premier ministre durant une année et demi avant la fin de la législature, six places sur la liste du Likoud, dans les trente-six premières places, en cas de nouvelles élections, le ministère de la Défense pour Naftali Benett ainsi que le poste de vice-Premier ministre et Premier ministre remplaçant lorsque celui-ci est à l’étranger ou souffrant, ainsi que deux ministères importants pour le parti Yamina.
Le Likoud a publié un communiqué disant : « A notre grand regret, malgré que nous soyons arrivés à une entente, Benett refuse signer et galope vers un gouvernement de gauche avec Lapid, Meretz et le Parti travailliste, avec le soutien de la Liste arabe ».
Amir Shikli exhorte ses collègues de parti
Parallèlement, Amir Shikli, n°5 du parti Yamina, a lancé un nouvel appel à ses collègues de parti : « Ayelet, Idit et Nir, mes compagnons de route ! Ces dernières semaines nous ont montré qu’il nous est impossible de mettre de côté les questions nationales et sécuritaires, ne serait-ce qu’un instant. Et nous avons reçu cette semaine une nouvelle preuve de la tentative permanente de la Cour suprême de supplanter les élus du peuple. Je vous en conjure, respectez vos promesses à nos électeurs et ne vous prêtez pas à la formation d’un gouvernement de gauche! »
Dans une interview accordée à Yediot Aharonot parue vendredi, Ayelet Shaked avait déclaré être « prête à sacrifier sa carrière politique pour l’intérêt national », autrement dit, à aller vers un gouvernement de gauche si cela évite de nouvelles élections.
POLITIQUE. Yaïr Lapid et Meirav Michaeli se sont entretenus et ont conclu un accord de coalition. Les termes de cet accord devraient normalement convaincre Naftali Benett de ne pas se joindre à un gouvernement de gauche, mais celui-ci semble actuellement déterminé à aller dans cette voie, malgré sa volte-face de courte durée durant l’Opération « Gardiens de la Muraille ».
Le Parti travailliste devrait obtenir les ministères des Transports, de la Sécurité intérieure et des Relations avec la diaspora. En outre, le Parti travailliste se verrait accorder la présidence de la commission de l’Economie et des Affaires sociales, deux places dans le cabinet politico-sécuritaire et Meirav Michaeli entrerait comme ministre dans la commission de nomination des juges, un bon moyen de réduire encire davantage les chances de la moindre réforme d’un système judiciaire qui en a grand besoin.
Par ailleurs, les deux partis sont arrivés à des accords sur des lois dans le domaine social et sociétal ainsi que sur les relations Etat-religion, domaine où Yesh Atid, le Parti travailliste et Israël Beiteinou sont sur la même longueur d’ondes.
Source et copyrights. lphinfo.com