Le groupe américaine Intel a décidé d’investir plusieurs millions de dollars dans un réseau mondial de centres de recherche universitaires appelés « Intel Collaborative Research Institutes » (ICRI). Le programme ICRI regroupe des experts issus du monde universitaire et de l’industrie, pour travailler sur l’avenir de la technologie.
Les instituts sont l’ICRI for Sustainable Connected Cities au Royaume-Uni; l’ICRI for Secure Computing en Allemagne; et l’ICRI for Computational Intelligence en Israël. Chaque ICRI est emmené par une école principale, mais regroupe également plusieurs autres universités, pour créer une véritable communauté vivante de chercheurs.
Le programme ICRI est basé sur le succès du réseau américain Intel Science and Technology Centers (ISTC) . Il a pour mission d’explorer et inventer la prochaine génération de technologies qui impacteront nos vies dans le futur.
« Le nouveau programme Intel Collaborative Research Institute souligne notre engagement à établir et financer des recherches universitaires collaboratives à même d’alimenter l’innovation dans des domaines-clés, et de répondre aux défis contemporains les plus importants. » souligne Justin Rattner, directeur technologique d’Intel. « Créer une communauté interdisciplinaire de chercheurs Intel, d’universitaires et d’étudiants dans le monde entier nous permettra d’opérer des percées fondamentales dans certains des domaines les plus difficiles et complexes des technologies informatiques. »
EN ISRAËL.
ICRI for Computational Intelligence, Israël. En collaboration avec l’Israel Institute of Technology à Haïfa, avec l’Université Hébraïque de Jérusalem, l’ICRI est chargé d’étudier les voies menant à une augmentation des capacités humaines par les systèmes informatiques, dans toute une variété de tâches complexes.
Par exemple, en développant des capteurs corporels qui surveilleraient en permanence le corps de l’utilisateur, les chercheurs pourraient traiter l’information, et agir en conséquence. Le système pourrait surveiller en permanence les fonctions du cerveau, du cœur, du sang, des yeux et bien plus encore, et envoyer ces données à un serveur, qui, après les avoir combinées avec d’autres données, comme les conditions environnementales et climatiques, ainsi qu’avec l’historique de ces données, pourrait prévenir les gens d’un éventuel mal de tête ou malaise pendant la conduite d’une voiture.