Un général de Tsahal a déclaré qu’il considérerait l’opération dans la bande de Gaza comme une réussite si elle permettait de garantir le retour au calme aux abords de la frontière pour les cinq prochaines années.
Dans Times of Israel (avant le cessez le-feu) : « Si vous m’acculez et que vous me demandez ce qui peut être raisonnablement considéré comme une réussite, je dirais au moins cinq années de calme et même plus », a commenté auprès de la chaîne Kan le général Aharon Haliva, chef des opérations de Tsahal.
Haliva avait tenu ce discours alors que des informations provenant d’Égypte, d’Israël et de Gaza, avaient été transmises mardi soir, avaient laissé entendre qu’un cessez-le-feu était actuellement étudié entre Israël et le groupe terroriste du Hamas – à la tête de l’enclave côtière depuis un coup d’État, en 2007 – ce qui pourrait potentiellement mettre un terme aux violents combats entre les deux parties qui ont fait 12 morts du côté israélien et plus de 200 morts du côté palestinien.
Les responsables de l’armée, jusqu’à présent, se sont largement abstenus de fixer un objectif précis pour la campagne actuelle – baptisée Opération Gardien des murs par Tsahal – préférant dire de manière plus générale que leur mission était d’affaiblir significativement le Hamas et le Jihad islamique palestinien, le deuxième groupe terroriste le plus puissant au sein de l’enclave côtière, aussi soutenu par l’Iran ».
Haliva a affirmé que l’armée avait frappé le Hamas bien plus fortement que ce dernier devait s’y être attendu.
« Je pense que ceux qui se sont trompés plus que tous les autres ont été [le leader du Hamas à Gaza] Yahya Sinwar et [le chef militaire du Hamas] Muhammad Deif. Ils ont cru qu’ils pourraient ouvrir le feu sur Jérusalem et que cela n’entraînerait qu’une réponse limitée de l’armée et de l’État israéliens. Ils repenseront à cette décision en se disant que cela a été une erreur significative », a dit Haliva qui s’est exprimé depuis le siège de Tsahal, à Tel Aviv.
« Je n’avais pas déterminé que le Hamas tirerait des roquettes vers Jérusalem. Mais l’erreur, elle se trouve du côté du Hamas. Et il en a payé le prix lourd, et il contin
« Finalement, tout ce que le Hamas a construit pendant des années – ou au moins la plus grande partie de ce qu’il a construit au cours de toutes ces nombreuses années – a échoué », a-t-il poursuivi.
Haliva a semblé ici se référer aux drones et sous-marins autonomes développés par le Hamas au cours de ces dernières années, et que le groupe terroriste n’est pas parvenu à déployer de manière significative durant les neuf derniers jours de combat ».