Bonjour Steve, Bonjour chers auditeurs.
PARTIE 1. Jérusalem Hightech. La résilience économique et technologique d’Israël est à l’épreuve. La cohabitation arabes et juifs l’est aussi dans le secteur hightech. La crise actuelle qui frappe Jérusalem aura des conséquences réelles. Il est trop tôt pour répondre à la question suivante qui hante les décideurs israéliens : la prospérité de la scène technologique de Jérusalem va t-elle se poursuivre?
Jérusalem s’enorgueillit de compter 136 firmes dans les secteurs des sciences de la vie et des technologies. Les start-ups développant des technologies basées sur l’intelligence artificielle ont fait un bond, passant de 30 en 2015 à 82.
Cette prospérité de la scène technologique dans la ville prouve que des écosystèmes se sont développés bien au-delà du centre du pays, qu’ils peuvent fleurir et tenir un rôle partiel dans la croissance de la périphérie d’Israël
La plus grande partie des start-ups se concentre aujourd’hui à Tel Aviv et dans ses environs. Plusieurs facteurs ont aidé malgré tout la culture de l’innovation à prospérer à Jérusalem. La population diversifiée de la ville – où se côtoient laïcs et religieux, Juifs et Arabes, hommes et femmes, Israéliens et nouveaux immigrants – offre un terreau fertile pour la créativité.
Ce qui est également renforcé par la présence d’institutions israéliennes comme l’université Hébraïque de Jérusalem et l’Académie Bezalel des arts et du design, avec un mélange multidisciplinaire de talents et de connaissances. Une coalition constituée d’agences gouvernementales, d’ONGs comme Start-Up Nation Central et d’acteurs académiques s’est engagée à soutenir et à renforcer le secteur technologique local, créant des initiatives permettant de dynamiser la collaboration et la créativité.
PARTIE 2. COREE DU SUD. Alors qu’Israël se trouve en pleine crise avec le Hamas, la Corée du Sud et l’Etat Hébreu ont signé ce mercredi un accord de libre-échange axé sur l’élargissement des liens économiques, une mesure qui pourrait aider la quatrième économie d’Asie à accélérer ses exportations de voitures et de pièces automobiles.
La ministre du Commerce, Yoo Myung-hee, a officiellement signé le pacte avec son homologue israélien Amir Peretz lors d’une cérémonie tenue à Séoul. «L’accord servira de plate-forme solide qui jettera les bases de leur croissance économique en accélérant la coopération dans les industries avancées», a déclaré la ministre coréenne.
La Corée du Sud est le premier pays asiatique à avoir conclu un pacte de libre-échange avec Israël, qui devrait aider la quatrième économie asiatique à bénéficier d’avantages par rapport à d’autres voisins, dont la Chine et le Japon.
PARIE 3. ENERGIE. Les conséquences de la crise.
L’Américain Chevron arrête et dépressurise la plateforme de gaz naturel Tamar. Israël a déclaré que ses besoins énergétiques continueraient d’être satisfaits. Le Hamas a déclaré avoir pris pour cible le gisement de gaz naturel dans le cadre des combats entre Israël et le groupe terroriste.
Chevron Corporation est la deuxième compagnie pétrolière des États-Unis. Cotée au New York Stock Exchange, elle fait partie de l’indice Dow Jones. En juillet 2020, Chevron a annoncé l’acquisition de Noble Energy pour $5 milliards. Noble Energy exploite deux champs gaziers au large des côtes israéliennes Tamar et Leviathan.
Champs gazier Leviathan : « Pour la première fois de son histoire, Israël est une puissance énergétique, à la fois capable de suffire à ses besoins, d’obtenir son indépendance énergétique et d’exporter du gaz naturel vers ses voisins afin de renforcer sa position régionale », a déclaré e PDG de la société israélienne Delek, membre du consortium exploitant Leviathan.
Le consortium exploitant Leviathan a signé un accord évalué à plus de 15 milliards de dollars avec le groupe égyptien Dolphinus pour de l’approvisionnement en gaz naturel sur 10 ans. Localisé à quelque 130 kilomètres à l’ouest du port israélien de Haïfa, Leviathan est relié par deux gazoducs sous-marins à sa plateforme d’exploitation, située à dix kilomètres des côtes.