MAROC ISRAËL. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a annoncé que le «Royaume du Maroc a suivi avec profonde inquiétude les violents incidents».
«Le Maroc dont le Souverain SM le Roi Mohammed VI considère ces violations comme un acte inadmissible et susceptible d’attiser les tensions», a affirmé le ministère.
«Le Royaume du Maroc considère que les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits», ajoute le communiqué sans mentionner Israël.
Le Maroc affirme enfin la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods et de protéger le cachet islamique de la ville sainte et la sacralité de la Mosquée Al Aqsa.
(Extraits d’un article de Yabiladi (Copyrights)
LE PLUS. Dans le sillage des événements dramatiques à Jérusalem, des rassemblements de « soutien au peuple palestinien » ont été interdits et réprimés lundi 10 mai à Rabat et à Casablanca.
A Savoir: « Les heurts entre Palestiniens et la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées de la Ville sainte ont provoqué des réactions d’indignation dans le monde entier. ONU, Union européenne, pays arabes… tous appellent l’État hébreu à faire preuve de « retenue » afin de « mettre un terme à la violence ». »
SUR RADIO J.
Mansour Abbas, chef du parti islamiste Ra’am a déclaré lundi soir que les violentes manifestations à Lod des Arabes israéliens pourraient prendre une tournure dangereuse. « Les manifestations populaires pacifiques sont devenues conflictuelles et mettent nos jeunes en danger », a affirmé Abbas. « Je vous demande à tous d’être responsables et de vous comporter avec sagesse, de maintenir l’ordre public et de respecter la loi, de protéger votre vie et celle des habitants. Vous êtes tous extraordinaires », a-t-il lancé.
Après que les violentes émeutes se soient poursuivies lundi, Mansour Abbas s’est tourné vers d’autres politiciens arabes inscrits sur la Liste unie, ainsi que vers les dirigeants locaux et les a appelés à exhorter leurs électeurs à s’abstenir de la violence et respecter la loi avant que de nouveaux dommages ne soient causés. « C’est le moment de la réflexion. Nous devons condamner les responsables de la violence mais aussi réfléchir logiquement à la meilleure façon de rectifier la situation », a-t-il précisé.
Gabriel Attal de Radio J.