L’esprit Start-Up israélien n’est pas une vue de l’esprit. Bien au contraire. Et l’école, très au fait de cet état de choses, le prend très au sérieux. Dès les plus petites classes elle flatte la tendance innée chez un enfant de la génération née avec le web de tout saisir « naturellement ».

Un article coolamnews : « En Israël, de nombreuses formations en informatique sont proposées aux plus jeunes dès six ans et dès leur entrée au collège, on leur apprend à coder, à créer des robots, à se familiariser avec un maximum de logiciels.

Ainsi, la curiosité des enfants est titillée agréablement et chacun de commencer un parcours qui devrait se terminer en beauté par l’octroi d’un diplôme spécifique à cette nouvelle matière.

Et c’est ainsi qu’en Israël, six ans après la mise en place de ce programme, 32 établissements proposent à plus de 1000 lycéens de poursuivre dès la classe de seconde leur cursus par une spécialisation en cyber intelligence.

« J’envie les élèves et je regrette que cela n’ait pas existé de mon temps dans mon école…« , a déclaré l’ancien ministre de l’Education, Naftali Bennett. Un surdoué dans ce domaine, à propos duquel on peut se demander à quoi il serait parvenu, sachant que « pauvre autodidacte », son manque de formation ne l’a pas empêché de devenir multimillionnaire après la vente en 2005 d’une de ses premières start-ups, celle-ci spécialisée dans la lutte anti-fraude.

Voilà donc un homme qui sait de quoi il parle !

Ardent promoteur de ce genre d’études, il n’hésite pas à déclarer haut et fort que « dorénavant, le « bac cyber » se doit d’aider à relever « les nouveaux défis du millénaire ». Et de marteler : « Pour tous les pays et pour Israël en particulier, la cyber-sécurité se doit d’être une priorité absolue, que ce soit pour contrer les cyber-attaques ou surveiller l’activité virtuelle de ses ennemis » .

Depuis 2010, le ministère de l’Éducation et l’armée israélienne avaient déjà envisagé de mettre en place une telle formation de cyber-sécurité au lycée. Des initiatives pilotes avaient alors été lancées, en particulier dans la région de Tel-Aviv, haut lieu de la « start-up nation ». Neuf heures par semaine, des élèves avaient été mis à contribution tout en poursuivant l’étude classique de l’hébreu, l’histoire, l’anglais et une autre langue de leur choix.

Les résultats dépassèrent les prévisions les plus optimistes et c’est ainsi que le programme s’est mis sérieusement en place. »

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