Clérye Figarella, étudiante en école d’ingénieurs à Grenoble, a été récompensée par la Fondation de France pour son projet de poulailler connecté, autonome et automatique. IsraelValley a informé des experts israéliens de Rehovot sur ce concept innovant auquel les israéliens n’y avaient pas pensé.
Selon (1) : « L’idée lui est venue en observant tendrement sa grand-mère en train de répéter les mêmes gestes quotidiens : nourrir patiemment ses gallinacés, ramasser les œufs et fermer le poulailler.
À tout juste 20 ans, Clérye Figarella, étudiante à Grenoble INP Ense3 a imaginé un poulailler autonome, connecté et automatique pour soulager les tâches des éleveurs ou des propriétaires.
Ce projet, loin d’être excentrique, a retenu toute l’attention de Fondation de France qui lui a décerné le prix « Déclic jeunes ».
Originaire du Sauze-du-lac, petit village des Hautes-Alpes de 130 habitants, l’étudiante nourrissait l’idée depuis un certain temps. Et s’est inspirée pour cela du vécu de ses grands-parents, agriculteurs, aujourd’hui à la retraite. « Quel que soit le temps, je vois ma grand-mère, qui aura bientôt 80 ans, aller à pied au poulailler soir et matin. En hiver, les chemins sont parfois boueux, ça glisse. Elle met 30 à 40 minutes. » (1) 20Minutes
LE PLUS.
Mon ancien lycée a une section menuiserie et je leur ai confié cette partie. Pour ma part, je m’occupe avec un ami de la partie automatique et programmation.
Et il y a de la matière. La partie alimentation et stockage électrique est en cours de dimensionnement. Un moteur doit être activé pour la porte et il faudra ensuite relier un microcontrôleur communiquant en bluetooth ainsi que des actionneurs. Le fonctionnement imaginé par Clérye implique l’utilisation de plusieurs capteurs photoélectriques, de température et d’humidité.
La dimension numérique n’est pas oubliée puisqu’elle imagine une interface tactile homme-machine en local et une appli smartphone pour le contrôle à distance !
Bien sûr la période n’est pas vraiment idéale, je me concentre aussi sur mes études et mon alternance au CEA, plus précisément à l’INES au Bourget du lac, où je travaille sur les réseaux électriques intelligents. Mais je suis bien déterminée à continuer ce projet.