EMPLOI. A l’instar de nombreux pays, Israël a vu des dizaines de milliers de personnes perdre leur emploi, surtout dans l’industrie des services mise à l’arrêt par des mesures de confinement destinées à lutter contre la propagation du virus. Pour de nombreux travailleurs, les indemnités chômage n’ont pas été suffisantes, d’où le besoin pressant de trouver un autre emploi.

Sur la plage ensoleillée de Netanya, dans le centre d’Israël, L.B. se penche pour saisir un bout de plastique, puis le met dans son sac poubelle. Cette Israélienne de 28 ans qui, avant la crise sanitaire, composait des cocktails derrière un bar, est payée pendant six mois par l’Autorité de la nature et des parcs pour dépolluer des sites naturels.

Son directeur, Shaul Goldstein, a vu un potentiel en L et en tous ceux que le virus a laissés sur le carreau. « J’ai pensé à ces gens, assis chez eux, qui en fin de compte n’avaient aucune raison de se lever le matin », explique-t-il à l’AFP.

Il a donc demandé au ministère des Finances des subventions pour employer 50 000 chômeurs, chargés de nettoyer des sites naturels. Après avoir reçu le feu vert pour 500 personnes seulement, il a recruté des moniteurs d’auto-école, des coachs sportifs ou encore des DJs, qui se baladent désormais avec un sac plastique à la recherche de détritus ou de mauvaises herbes.

« Je voulais lancer ce projet indépendamment du coronavirus », raconte M. Goldstein, expliquant avoir « saisi l’opportunité » de toute cette main-d’oeuvre soudainement disponible.

IsraelValley et Times

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