Google s’apprête à embaucher des centaines d’ingénieurs en Israël. Le but : développer des puces serveurs customs, plus adaptée et moins chères à produire et opérer.
Avec sa frénésie de construction de centre de données, les besoins de Google en processeurs sont énormes. En 2016, Google était le 6e plus gros client d’Intel !
À la manière d’Amazon, qui a fini par développer sa propre infrastructure cloud parce que ses frais de serveurs étaient trop élevés, Google est sans doute en partie motivé dans le développement de ses propres puces pour des raisons de coûts.
Mettre de l’argent au début sera douloureux, mais une fois les développements lancés, plus besoin de payer la marge à Intel.
Si Google n’envisage (peut-être) pas de devenir le prochain Intel, l’autre intérêt qu’il aurait à concevoir des puces sur mesures serait le contrôle du design. On peut imaginer des SoC dédiés aux charges YouTube avec plusieurs encodeurs/décodeurs vidéo intégrés, des SoC avec énormément de petits cœurs ARM pour encaisser encore plus de requêtes simples par serveur (accès bases de données), etc.
Avec au cœur de chacune de ces puces « maison » des briques de sécurité façon Titan.
Outre les performances pures, généralement meilleures avec les puces plus spécialisées, Google pourrait ici faire de substantiels gains d’efficacité énergétique. Avec des millions (des milliards ?) de dollars d’économies sur les factures de ses centres de données.
Avec la montée en puissance des cœurs ARM, l’avènement prochain de l’architecture RISC-V et, depuis hier, la possibilité pour un tiers de développer ses propres puces « sur mesure » à cœurs x86, la période actuelle est idéale pour développer des SoC custom.
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