SaNotize, une firme de biotechnologie israélo-canadienne, affirme avoir trouvé la formule permettant d’éradiquer à plus de 99% des virus en l’espace de deux minutes, sans aucun autre traitement.
Résultat : les ministères israéliens et néo-zélandais de la Santé ont d’ores et déjà donné leur feu vert pour la mise immédiate sur le marché de ce dispositif médical sous l’appellation d’Enovid.
Les autorités sanitaires britanniques et canadiennes devraient suivre rapidement l’exemple à la suite de tests. Une chaîne de production a même déjà été mise en route à Ness Ziona.
Gilly Regev, co-fondatrice de SaNotize, a expiqué qu’un simple inhalateur suffisait pour un mois de traitement à raison de deux prises quotidiennes. Ce médicament peut être administré à partir de 12 ans. D’ici le mois de mai, 200.000 à 500.000 doses vont être produites avant de passer à un million par mois, voire plus pour la suite.
Un médicament qui serait efficace à 95% et sans effets secondaires notables
Des tests cliniques sur des êtres humains ont été réalisés dans des hôpitaux installés dans le Surrey en Grande Bretagne, ainsi que dans l’Utah aux Etats-Unis. Ces derniers ont permis de confirmer que l’Enovid serait efficace à hauteur de 95% 24 heures après une prise, tandis que ce pourcentage culminerait à 99 % dans les quatre jours. Aucun effet secondaire notable n’a été relevé, selon une étude qui doit prochainement être publiée dans une revue médicale britannique. Le spray qui empêche l’incubation et la propagation des virus dans les poumons via le nez réduit également la gravité de la maladie lorsqu’elle s’est déjà déclarée chez des personnes infectées.
Mieux encore : selon Gilly Regev, il permettrait aussi de lutter contre un vaste spectre d’infections respiratoires virales telle que la grippe, par exemple. « Il crée une sorte de barrière chimique dans les fosses nasales grâce à l’utilisation d’oxide nitrique, une molécule qui joue le rôle de messager, connue pour ses qualités anti-virales. Le spray ne se contente pas de bloquer le transit des virus, il les tue ».
Ce traitement pourrait être notamment utilisé dans les pays qui n’ont pas encore reçu suffisamment de vaccins. Sur ce front, Gilly Regev assure qu’il sera commercialisé à un « prix abordable », sans donner pour le moment de plus amples précisions.
Source : Marianne