Les cinémas sont presque tous fermés (ouvert aux vaccinés munis d’un pass spécial) en Israël. Pendant ce temps, le piratage des films est en croissance. Merci, le Covid-19… Le monde de l’audiovisuel en Israël, comme en France, dénonce un « fléau », dont on ne parle pas, et qui plombe vraiment le secteur du cinéma.

ISRAËL. Le 15 mars 2020, le gouvernement israélien a ordonné la fermeture de tous les lieux culturels, ainsi que de presque tous les autres espaces publics, alors que le pays débutait le premier de ses trois confinements. Les douze mois suivants ont été marqués par deux autres confinements plus ou moins sévères et une série d’efforts pour ouvrir divers lieux. Mais pendant tout ce temps, les cinémas et autres lieux culturels pouvant accueillir du public sont restés pour la plupart fermés, sauf quelques semaines pendant l’été.

EN FRANCE. « La Hadopi, organisme public chargé de lutter contre le piratage, fait un triste constat. Un quart des 53 millions d’internautes volent chaque mois des matchs de foot, musiques, films ou séries télé.

Surtout, alors que le nombre de pirates était à la baisse (ils étaient 16 millions en 2015, 12 millions en 2019, 8 millions début 2020), il est remonté à plus de 14 millions lors du confinement de mars. Les films et séries sont les principales victimes de la fraude, le football aussi.

Le producteur et distributeur Jean Labadie donne cet exemple : les ventes de films français en DVD ou en VoD (vidéo à la demande) représentaient 25 % de ses revenus. « A cause du piratage, c’est tombé à 2 % ou 3 %. »

La Hadopi déclare  « en dix ans les deux tiers des pirates qui ont échangé des fichiers illicites sont revenus dans le droit chemin après avoir reçu un ou deux avertissements ».

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