VU D’ISRAËL. Le commerce maritime peine à convaincre, les délais sont souvent longs pour traverser un océan. Les conséquences écologiques sont également à prendre en compte même si elles sont moindres par rapport au transport aérien. Une petite prouesse technologique et écologique pourrait venir de Suède et saluée par toute la presse spécialisée israélienne.
Selon (1) : « En effet, la société Wallenius Marine projette de mettre à flot l’Oceanbird, un super cargo capable de traverser l’Atlantique avec 7000 véhicules embarqués en seulement 12 jours. Jusque-là rien de révolutionnaire ! Mais, l’Oceanbird pourra le faire sans utiliser aucune énergie fossile, seulement la force du vent. Cousteau avait déjà proposé une méthode similaire mais c’était en 1983…
Le commandant Cousteau proposait à l’époque, une turbo-voile qui, en s’orientant ne fonction du vent, dirigeait le bateau. Dans le cas de l’Oceanbird, l’orientation des ailes rigides se fait grâce à des algorithmes.
Ces algorithmes permettront d’optimiser la direction des vents et de les orienter instantanément. « Les voiles et la coque fonctionneront ensemble comme une seule unité pour maîtriser le vent de la manière la plus efficace » explique Mikael Razola, responsable du projet.
Mieux qu’un cargo classique ?
Côté écologique, il n’y a pas de tergiversations possibles, l’Oceanbird est un atout indéniable. Surtout lorsque l’on sait qu’il disposera de cinq grandes ailes télescopiques pouvant atteindre 80 mètres de hauteur pour augmenter leur efficacité. Ces mêmes ailes pourront se rétracter à 20 mètres en cas de vents violents ou de passage de ponts ».