L’économie d’Israël devrait croître de 4,6% en 2021 selon les perspectives les plus probables pour l’année. Celles-ci comprennent également une sortie progressive de la pandémie, a déclaré le ministère des Finances dans un rapport.
Dans le scénario pessimiste d’une poursuite de la détérioration de la conjoncture économique, la croissance prévue n’est que de 1,9%, souligne le rapport.
Selon le même rapport, la performance économique d’Israël a été classée la septième meilleure parmi les 37 pays membres de l’OCDE. Par ailleurs, la Chine fût le seul pays de l’OCDE à avoir déclaré la croissance du PIB pour l’exercice 2020.
Les exportations israéliennes, qui représentent une part importante de l’économie, ont été beaucoup moins touchées que prévu. Et pour cause, les exportations des services de la High-tech ont, en fait, augmenté au cours de l’année.
Cependant, le marché du travail local a été plus durement touché que la moyenne de l’OCDE, les confinements ayant entraîné une baisse de la consommation privée. Le taux de chômage pour l’ensemble de 2020 était d’environ 15,4%, après avoir culminé à 36,1% en avril, a indiqué le ministère des Finances.
En 2021, le taux de chômage devrait être situé entre 8,6% et 11,6%, en fonction de la vitesse de la reprise économique, précise le rapport. En 2019, Israël a enregistré un taux de chômage exceptionnellement bas de 3,8%.
Alors que l’inflation a reculé de 0,6% en 2020, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,1%. Pour 2021, le Trésor prévoit une inflation de 0,3% et une hausse de 0,5% de l’IPC.
Le salaire moyen en Israël connaîtra probablement une baisse en 2021, passant d’environ 11,500 NIS en 2020 à 11,100 NIS, note le Trésor.
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