DERNIERE EDITION. Excellente nouvelle! Le cabinet coronavirus en Israël a approuvé un plan visant à mettre en place davantage de vols de rapatriement pour les Israéliens bloqués à l’étranger. Les citoyens ayant quitté le pays avant le 25 janvier et qui se sont depuis retrouvés bloqués à l’étranger ont le droit de revenir au sein de l’Etat juif, mais ils sont directement amenés dans des hôtels de quatorzaine dès leur atterrissage. Ils y restent pendant deux semaines ou dix jours s’ils effectuent deux tests de dépistage consécutifs, en l’espace de quelques jours, qui se révèlent négatifs.

Dernière news : « Israël rouvrira par ailleurs partiellement son aéroport international à la fin de la semaine, permettant à 2 000 voyageurs par jour d’entrer dans le pays, ont fait savoir le ministère de la Santé et le bureau du Premier ministre dans la journée ».

LE PLUS. Selon i24News : « Selon le nouveau plan formalisé par Israël 2.000 passagers par jour pourront arriver en Israël à partir du 20 février, à bord de vols affrétés par des compagnies locales et internationales.
Les Israéliens à l’étranger pourront donc faire une demande d’autorisation d’entrée sur le territoire. Les autres vols ne sont toujours pas autorisés à reprendre. Cette mesure fait suite à la menace des États-Unis d’interdire les avions israéliens d’atterrir sur son territoire si les appareils américains ne sont pas autorisés à effectuer des vols d’urgence vers Israël, a rapporté Channel 12.
Ces derniers jours quelques vols de rapatriement ont été organisés mais les passagers devaient obtenir une autorisation spéciale et présenter un test PCR négatif.  L’aéroport demeure fermé jusqu’au 20 février prochain et cette fermeture pourrait être prolongée. Le gouvernement a fermé les frontières dans le but de freiner la propagation des variants du coronavirus en Israël ».

Selon Times of Israel : « Lundi, les ministres du cabinet Corona ont approuvé pour la semaine prochaine la réouverture de magasins, de clubs de gym, d’hôtels et d’autres lieux de loisirs, dans le cadre d’un assouplissement majeur des mesures de confinement entrées en vigueur pour ralentir la propagation de l’épidémie de COVID-19.

Le cabinet Corona a également approuvé la réouverture des synagogues pour la fête de Pourim (qui tombe le 25 février et le 27 à Jérusalem).

Cette décision intervient dans un contexte de baisse continue des contaminations, en particulier parmi les groupes à haut risque, grâce à l’intense campagne de vaccination d’Israël.

Les restrictions seront donc levées ce dimanche 21 février, suite à un compromis entre les responsables de la santé qui voulaient attendre jusqu’au mardi 23 février et le parti Kakhol lavan qui souhaite commencer à rouvrir cette semaine.

Les magasins situés en front de rue des centres commerciaux en extérieur, les centres commerciaux, les musées et les bibliothèques seront ouverts à l’ensemble des Israéliens. Mais seuls ceux qui ont été vaccinés ou qui se sont remis de la COVID-19 pourront se rendre dans les clubs de gym, participer à des événements sportifs et culturels, aller dans des hôtels et nager dans les piscines.

Les synagogues et autres lieux de culte seront autorisés à rouvrir vendredi, avec une participation limitée à 10 personnes à l’intérieur et 20 à l’extérieur. Le cabinet Corona a néanmoins interdit les festivités et autres rassemblements à Pourim, et limité la participation aux repas de fêtes aux membres de la famille nucléaire.

Les responsables de la santé craignent que les populaires rassemblements festifs ne déclenchent une nouvelle vague de contaminations – Pourim ayant été l’an dernier un contributeur majeur à la première vague d’infections en Israël.

Les élèves de 5e, 6e, CE2 et CE1 habitant dans les municipalités
« vertes » et « jaunes » seront autorisés à reprendre le chemin de l’école en présentiel ce dimanche. Les ministres se réuniront à nouveau cette semaine pour décider s’ils autorisent ou non d’autres classes à reprendre aussi.

Près de 4 millions d’Israéliens ont actuellement reçu au moins une dose de vaccination et 2,5 millions – plus d’un quart de la population – ont reçu les deux vaccins. Cependant, l’on remarque une réticence notable parmi les Israéliens de moins de 50 ans à recevoir les injections, y compris parmi le personnel enseignant.

Avant le début de la réunion de lundi, le ministre de la Santé Yuli Edelstein s’en est pris aux enseignants qui n’avaient pas encore été vaccinés.

« Un enseignant qui ne se fait pas vacciner renonce au bien-être des élèves et échoue dans son travail », a tweeté Edelstein, qui a précisé que le gouvernement cherchait à faire adopter un projet de loi qui obligera tous les travailleurs très exposés au public à se faire vacciner ou à subir un test viral tous les deux jours.

Le plus grand hôpital du pays a fait fermer deux unités de coronavirus dans la journée de dimanche, a fait savoir la Treizième chaîne. Le centre médical Sheba ne sera pas autorisé néanmoins à assigner ces unités à d’autres missions, le ministère de la Santé ayant insisté sur le fait qu’elles devaient rester prêtes en cas de reprise de l’épidémie, a noté le reportage ».

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