TRUMP, THE END. En Israël, une localité sur le plateau du Golan porte le nom de Donald Trump… et c’est (presque) tout! C’est un fait. Israël tente, avec difficulté, d’effacer de sa mémoire collective le nom de Trump. L’épisode du Capitole est très mal vécue à Jérusalem. Les Accords d’Abraham resteront gravés à jamais dans l’Etat Hébreu et Trump restera inscrit sur les tableaux d’honneur de l’histoire d’Israël. L’actualité américaine n’intéresse pas trop les israéliens…
Cent sénateurs américains ont prête serment mardi pour le procès doublement historique, qui démarrera en plein le 9 février 2021. Donald Trump est le premier président des Etats-Unis à tomber deux fois sous le coup d’un « impeachment », et sera également le premier à être jugé après avoir quitté la Maison Blanche.
En Israël , le nom de Donald Trump, omniprésent depuis 5 ans, a presque disparu dans les médias. Rares sont les journalistes qui s’intéressent au sort de Trump. Joe Biden et son équipe gouvernementale est à la Une des médias israéliens qui scrutent tout ce qui est dit par son Administration sur Israël. Ainsi va la vie… (DR)
Selon Le Point : « Le tempétueux New-Yorkais est accusé d’avoir incité l’assaut meurtrier de certains de ses partisans contre le Capitole, le 6 janvier, lorsque le Congrès votait pour certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle qu’il venait, à nouveau, de nier devant eux.
Les démocrates contrôlent désormais le Sénat d’une très infime majorité, et auraient besoin de 17 voix républicaines pour le condamner. Un nombre qui semble difficile, voire quasi impossible à atteindre, comme l’a admis Joe Biden lui-même lundi soir sur CNN.
Même si les violences ont provoqué un profond malaise, y compris chez les républicains, très rares sont ceux qui soutiennent le procès.
Mardi, 45 des 50 sénateurs républicains ont même défendu une initiative pour tenter de bloquer la procédure, arguant qu’il est anticonstitutionnel de juger au Sénat un ex-président.
Parmi eux: le puissant chef des républicains Mitch McConnell, qui n’a pourtant pas exclu de condamner, in fine, Donald Trump.
Pour Rand Paul, ce résultat signifie que le procès est « mort-né ». Et si certains ont bien souligné que ce vote ne préjugeait pas de leur décision finale au terme du procès, il témoigne pour le moins de l’influence encore forte du milliardaire sur son parti.
La rupture est en tout cas prononcée entre MM. McConnell et Trump, deux ex-alliés: le sénateur a déclaré mardi qu’il n’avait pas parlé à l’ex-président depuis qu’il avait reconnu publiquement, à la mi-décembre, la victoire de Joe Biden.
Et alors qu’il avait tout fait, lors du premier procès du 45e président des Etats-Unis, pour défendre son acquittement, M. McConnell laissera cette fois ses rangs voter « en conscience ».
« Merci président Trump »
Rare voix ouvertement critique chez les républicains du Congrès, le sénateur Mitt Romney défend lui la tenue du procès.
Cible des partisans de Donald Trump, il avait répondu d’un rire lorsqu’un militant lui avait prédit qu’il rencontrerait une opposition au moment de la prochaine primaire aux sénatoriales dans son fief de l’Utah.
L’ex-président a néanmoins démontré ce week-end qu’il pouvait encore peser sur les élections, en faisant pencher la balance pour qu’une fervente supportrice, Kelli Ward, reste à la tête du parti républicain dans l’Arizona.
Le sceau d’approbation de Donald Trump est donc encore précieux pour de nombreux candidats. Comme son ancienne porte-parole Sarah Sanders, qui brigue le poste de gouverneure de l’Arkansas en 2022 et affiche fièrement sur Twitter un communiqué du milliardaire.
« Merci président Trump pour votre soutien. »