L’agence de notation financière Fitch a maintenu la note d’Israël à « A+ », citant entre autres des « finances extérieures solides », « une économie diversifiée » et une « dette institutionnelle solide ».

« Les finances publiques d’Israël se sont considérablement détériorées en raison de la pandémie [de Covid-19], et la volatilité politique persistante complique les perspectives d’ajustement budgétaire », a indiqué l’agence dans un communiqué publié mercredi, alors qu’un nouveau scrutin aura lieu dans le pays fin mars.

Toutefois, « les conditions de financement sont restées saines », a ajouté Fitch.

« Nous estimons que la grande majorité des engagements de dépenses liés au Covid-19 seront progressivement supprimés d’ici 2022 », a poursuivi l’agence, qui estime que le déficit budgétaire devrait s’établir à 4,3% du PIB en 2022, contre 11,7% en 2020.

Fitch souligne néanmoins « des risques importants » concernant ses prévisions, « étant donné le contexte politique fortement polarisé, qui pourrait empêcher la formation d’un nouveau gouvernement ou empêcher l’adoption de mesures d’assainissement budgétaire ».

« L’économie diversifiée et à forte valeur ajoutée d’Israël a résisté aux restrictions, la hausse du chômage étant concentrée dans les secteurs à faible valeur ajoutée, tels que le tourisme, la vente au détail et le divertissement. La relance de ces secteurs soutiendra la reprise », a détaillé l’agence.

Enfin, les avantages économiques liés à la normalisation des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan « seront probablement limités étant donné la taille modeste de leurs économies par rapport aux partenaires commerciaux existants ».

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