En Israël les médias ont tous suivi les évènements dramatiques qui se sont déroulés à Washington. Le Président Tump, très populaire en Israël, est sur la sellette. Bibi Netanyahou est resté silencieux hier soir. Benny Gantz a exprimé pour sa part son angoisse.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé des « scènes honteuses » à Washington. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a de son côté condamné les manifestations et l’intrusion des partisans de Donald Trump dans le Capitole à Washington, « une atteinte grave contre la démocratie ». Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a également appelé les partisans de Donald Trump à « cesser de piétiner la démocratie » après l’entrée de manifestants dans le Capitole à Washington.
Le bilan des violences qui ont eu lieu mercredi à Washington dans le sillage d’une manifestation des partisans de Donald Trump s’est officiellement alourdi à quatre morts, selon les autorités américaines. La femme morte mercredi après avoir participé au coup de force dans l’enceinte du Congrès a été abattue par la police du Capitole, a annoncé le chef de la police de Washington. Ardente partisane du président Donald Trump, elle s’appelait Ashli Babbitt et vivait dans la région de San Diego, dans le sud de la Californie, ont rapporté des médias américains.
Elle faisait partie d’un groupe de manifestants qui ont semé le chaos dans le Capitole, alors que les élus entamaient la certification de la victoire du démocrate Joe Biden. « Des agents en uniforme de la police du Capitole les ont affrontés et, à un moment, l’un d’eux a fait usage de son arme de service » et l’a touchée, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef Robert Contee. Elle a été déclarée morte après son transfert à l’hôpital. Une enquête interne a été ouverte sur cet « événement tragique », a-t-il ajouté.
Trois personnes mortes « d’urgence médicale distincte »
Trois autres personnes – une femme et deux hommes – sont mortes aux alentours du Capitole « d’urgence médicale distincte », a déclaré Robert Contee, sans donner plus de détails, ni dire s’il s’agissait de participants aux manifestations. Les causes de leurs morts ne pourront pas être établies avant leur examen par un médecin légiste, a-t-il ajouté.
La police a, selon lui, également procédé à 52 interpellations mercredi, dont 26 dans l’enceinte du Capitole. Pour parer à d’éventuelles nouvelles manifestations, la maire de Washington Muriel Bowser a étendu l’état d’urgence dans la capitale fédérale pour 15 jours, soit jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Cela lui permettra, si nécessaire, de renouveler le couvre-feu décrété pour la nuit de mercredi à jeudi, ou de réquisitionner des moyens supplémentaires.