Une époque est en passe de s’achever avec la disparition programmée des appareils des téléphones publics qui ont fait partie du paysage pendant des décennies.
L’utilisation de plus en plus grande des téléphones portables et la couverture croissante des réseaux sur le pays ont fini par rendre progressivement ces appareils inutiles.
Il y a actuellement encore 9.500 téléphones publics dans le pays et une étude réalisée par le ministère des Communications a révélé que 83% de ces appareils ont été utilisés durant moins de 100 minutes par mois et certains appareils ne sont absolument pas utilisés.
Suite à cela, la compagnie Bezeq, qui détient le monopole sur ces appareils, ainsi que des responsables locaux, ont adressé une demande au ministère des Communications en vue de faire disparaître ces appareils devenant de plus en plus anachroniques et dont l’entretien entraîne des dépenses inutiles.
Après concertations en interne mais aussi auprès de citoyens, le ministère a proposé une modification du règlement n°58 de Bezeq qui permettra à la compagnie de réduire de manière drastique le nombre de téléphones publics pour ne les maintenir que dans de rares endroits où ils seront absolument nécessaires.
On estime qu’il n’en restera que quelques centaines au bout du processus. Le ministère des Communications gardera cependant le droit d’en rajouter selon des besoins spécifiques ou en retirer s’ils n’ont plus d’utilité.
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