Erdogan a souhaité que la Turquie entretienne de meilleurs relations avec Israël. Erdogan a affirmé, vendredi 25 décembre, souhaiter que son pays « entretienne de meilleurs relations avec l’État hébreu ». La Turquie et Israël, anciens alliés, ont expulsé mutuellement des diplomates de haut rang en 2018.
Ankara et Jérusalem continuent néanmoins d’avoir d’importants échanges commerciaux. Israël, qui a renoué officiellement des relations avec quatre pays musulmans cette année.
En 2019, les exportations d’Israël vers la Turquie étaient menées par les produits chimiques avec une part de près de 50 %, suivis par les plastiques (12 %) et les carburants (9 %), comme le montrent les chiffres de l’Institut israélien des exportations.
Selon les chiffres de l’Institut turc des Statistiques (TUIK), la Turquie exportee vers Israël des véhicules motorisés, de l’acier et des appareils électriques.
Au niveau des importations en provenance d’Israël, c’est l’énergie qui arrive en tête, suivie des produits plastiques et des machines.
Le tourisme est un secteur clé des relations commerciales entre les deux pays.
Le président du Conseil des affaires Turquie-Israël du Conseil des Relations Economiques Extérieures (DEIK), a affirmé que les échanges économiques entre les deux pays peuvent se défaire des relations diplomatiques, rappelant que les échanges se sont développés alors que les relations diplomatiques étaient au plus bas.
«Les entrepreneurs et les consommateurs des deux pays ont fait le choix de s’orienter vers ce qui est le mieux et le plus économique pour eux. Nous pensons que cette situation va se poursuivre. La normalisation des relations va augmenter le volume de nos échanges», a-t-il estimé.