A l’initiative de L’agence du développement économique de la Corse (ADEC) et du bureau de Tel-Aviv de Business France un webinaire était organisé récemment dont l’’objectif, selon les responsables de Corse : « Il y a déjà deux ans nous avions envisagé qu’Israël pouvait être un pays d’opportunités pour nos entreprises dans le domaine de l’innovation ».
Co-animé par Delphine Adjiman (Business France), ce webinaire a permis de présenter l’écosystème de l’innovation aux entreprises corses et a réuni une trentaine de participants, entreprises et institutions corses.
Lesia Sargentini de l’ADEC : « Il est essentiel d’apprendre par l’expérience, d’aller voir ailleurs ce qui fonctionne et d’essayer de reproduire le modèle tout en adaptant celui-ci à notre réalité locale ». La stratégie d’internationalisation doit servir une cause collective. « Nous avons vocation à travailler pour que notre territoire soit toujours plus innovant. »
Le webinar a porté sur la manière dont les start-up israéliennes lèvent des fonds, sur l’approche entrepreneuriale privilégiée par des start-upers qui passent sans cesse à l’action. Le webinar a permis de mettre l’accent sur « la grande richesse de l’environnement économique, sur la présence de nombreux opérateurs, qu’il s’agisse d’acteurs privés ou publics, mais aussi sur la grande audace dont font preuve les entrepreneurs israéliens ».
» Israël compte plus de 7 000 start-up, ce qui au regard de sa population place le pays au premier rang mondial dans ce secteur » , souligne-t-on. Les start-ups israéliennes évoluent dans des domaines aussi variés que l’intelligence artificielle, le high-tech, l’agro-tech et l’agri-tech et surtout la cybersécurité avec des leaders mondiaux comme Check Point.
Aux dires des interlocuteurs israéliens, l’élan pris ne serait qu’une déclinaison économique de la logique de construction d’Israël. « Se surpasser pour exister, c’est l’enjeu majeur pour une start-up. Et c’est un peu de cette manière que notre pays s’est construit. Ensuite, il faut une capacité à transformer une recherche en activité commerciale » , commente-t-on depuis le bureau de Business France.
Corses et Israéliens espèrent aller plus loin dans la collaboration et construire « des passerelles » . Des problématiques telles que l’eau, l’agro-tech, l’agri-tech semblent d’ores et déjà pleines de promesses en ce sens. Lesia Sargentini considère le webinaire comme « une première phase « . Elle envisage, en 2021, d’aller en Israël pour rencontrer » des acteurs d’intérêt pour nous ». Le format du séjour sera celui d’une « mission de diplomatie économique ».
Source : Corse Matin, France Bleu & Israël Valley