Le shekel est soutenu par les solides fondamentaux de l’économie israélienne, a déclaré un des analystes de la banque Hapoalim.
Israël affiche un excédent important du compte courant de la balance des paiements parce que ses exportations dépassent les importations, principalement en raison de sa puissante industrie de haute technologie.
La production de gaz naturel depuis 2013 à partir de ses énormes gisements a également contribué à réduire les importations d’énergie, selon l’économiste de la Banque Hapoalim, et les économies réalisées par les ménages en Israël, en termes d’épargne et de plans de retraite, sont élevées. Tout cela a un impact sur le compte courant de la nation, lui donnant un excédent.
Cette situation d’excédent du compte courant de la balance des paiements n’est pas transitoire, elle est structurelle, à la base de notre économie. Cela ne changera pas si vite ».
En effet, les solides fondamentaux de la nation devraient continuer à stimuler le shekel même dans les années à venir. « Les fondamentaux soutiennent un shekel fort ». « Nous nous attendons à ce qu’il soit encore plus fort dans deux ans », avec des fluctuations à court terme affectées principalement par la performance des marchés boursiers mondiaux.
La Banque Leumi prévoit que le shekel s’échangera dans une fourchette de 3,30 à 3,50 NIS pour un dollar en moyenne jusqu’à la fin 2021, en fonction de la volatilité des marchés financiers et de l’évolution politique et économique.
Le shekel fort est bon pour les consommateurs israéliens. Il leur permet d’acheter des voitures, des téléviseurs et de voyager à l’étranger à peu de frais. Mais il affecte gravement les exportateurs, et la Banque d’Israël intervient sur le marché pour s’assurer que des industries entières qui sont en difficulté à cause du taux de change « ne seront pas anéanties » parce qu’elles deviendront trop peu rentables pour produire ici.
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