Depuis 2013, Paul Singer a donné plus de 20 millions de dollars de sa fortune personnelle pour la création de Start-up Nation Central, une organisation à but non lucratif chargée de favoriser les développements des investissements étrangers dans le pays, notamment dans la high-tech. L’équipe est installée dans un immeuble flambant neuf du centre de Tel-Aviv, à deux pas de Rothschild. (Article de Challenges).

C’était avant la crise du Covid-19.

Selon Challenges : « Dans les locaux de StartUp nation défilent des délégations de femmes et d’hommes d’affaires étrangers venus tenter l’immersion totale durant plusieurs jours dans cette start-up nation.

« Nous ne sommes pas financés par l’argent public et nous ne prenons pas de rémunération, explique le professeur Eugene Kandel, PDG de l’organisation. Je demande seulement aux chefs d’entreprise de me parler de leurs problèmes et de me confier leur management pour les aider à trouver des solutions en les exposant à tout l’écosystème. »

Conseiller économique de Netanyahou entre 2009 et 2015, ce professeur d’économie est une figure du monde des affaires israélien, extrêmement connecté, très ouvert sur l’international. Parmi ses récents combats, il a obtenu que les étrangers entrant dans le pays pour travailler dans l’industrie de la hightech puissent obtenir leur visa en quelques jours, au lieu de quelques mois. Une mesure dont s’est inspiré l’écosystème français et qui attise la curiosité des groupes nationaux.

« Ces dernières années, nous avons beaucoup de succès avec les entreprises françaises, observe Eugene Kandel. On cherche à leur procurer l’effet waouh ! » Les dirigeants d’Axa, de Groupama ou du Groupe Mulliez ont ainsi succombé. Et cette immersion totale est également l’occasion d’un recadrage culturel ».

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