Israël est le pays qui connaît désormais le taux le plus élevé de nouvelles infections quotidiennes au coronavirus en comparaison avec son nombre d’habitants, selon les chiffres diffusés par la télévision israélienne jeudi.

Les chiffres rapportés par les Douzième chaîne et Treizième chaîne citent des données de l’université Johns Hopkins, montrant qu’Israël a enregistré en moyenne 199,3 nouveaux cas par jour pour un million d’habitants au cours de la semaine s’étant terminée le 2 septembre. (T.O.I)

LE PLUS. Johns Hopkins. Le nom de cet établissement ne cesse d’apparaître dans les innombrables articles consacrés au Covid-19, un phénomène s’expliquant en partie par sa carte interactive permettant de suivre avec prévision l’évolution de la pandémie depuis plusieurs mois dans le monde.

Depuis sa mise en ligne le 22 janvier dernier, la popularité de ce tableau de bord n’a cessé de grandir. Chaque jour, il est vu plusieurs dizaines de millions de fois par les internautes. Parmi eux, Pablo Canales, en thèse à l’Institut Pasteur et passé par l’université Johns-Hopkins il y a quelques années. « Je le consulte tous les jours. A ma connaissance, c’est vraiment l’une des meilleures sources disponibles actuellement », estime l’étudiant mexicain. L’outil est aussi très apprécié par le gouvernement américain. Fin février, il était bien en évidence sur un mur du département de la Santé et des Services sociaux pendant une visite du vice-président Mike Penc

LE PLUS. L’Université Johns-Hopkins. Le nom de cet établissement ne cesse d’apparaître dans les innombrables articles consacrés au Covid-19, un phénomène s’expliquant en partie par sa carte interactive permettant de suivre avec prévision l’évolution de la pandémie depuis plusieurs mois dans le monde.

Depuis sa mise en ligne le 22 janvier dernier, la popularité de ce tableau de bord n’a cessé de grandir. Chaque jour, il est vu plusieurs dizaines de millions de fois par les internautes. Parmi eux, Pablo Canales, en thèse à l’Institut Pasteur et passé par l’université Johns-Hopkins il y a quelques années. « Je le consulte tous les jours. A ma connaissance, c’est vraiment l’une des meilleures sources disponibles actuellement », estime l’étudiant mexicain. L’outil est aussi très apprécié par le gouvernement américain. Fin février, il était bien en évidence sur un mur du département de la Santé et des Services sociaux pendant une visite du vice-président Mike Pence.

Que cette carte ait vu le jour à Johns-Hopkins n’est pas une surprise en soi. Fondées il y a 144 ans à Baltimore, dans l’Etat du Maryland, l’université privée et l’hôpital du même nom ont vu le jour grâce à un don de sept millions de dollars effectué à la mort de Johns Hopkins, devenu immensément riche en investissant dans le chemin de fer.

Une excellence reconnue

Classée 10 e meilleure université des Etats-Unis selon le dernier palmarès établi par le U.S. News & World Report, elle est particulièrement renommée pour son école de médecine, qui occupe la seconde place sur le podium national pour la recherche, juste derrière celle de Harvard. Pas moins de 18 lauréats du prix Nobel de médecine ont étudié ou enseigné à Johns-Hopkins.

Une excellence qui se paie très cher : il en coûte plus de 53 000 dollars par an pour y étudier. « Le campus principal, avec ses grands parcs, est situé en lisière de Baltimore, mais l’école de médecine et l’hôpital se trouvent au cœur de la ville », explique Pablo Canales.

Ce n’est pourtant pas à l’école de médecine qu’a été mise au point la fameuse carte interactive. Elle est le fruit du travail de Lauren Gardner, professeur associé en génie civil qui avait déjà travaillé à la modélisation des épidémies de rougeole et du virus zika, et d’une de ses étudiantes chinoises, Ensheng Dong. « On a commencé à travailler dessus en janvier, quand l’épidémie se limitait encore à la Chine, a raconté Gardner dans une récente interview à la revue Science. Nous avons élaboré le premier tableau de bord en quelques heures. Je l’ai partagé dès le lendemain sur Twitter et il est immédiatement devenu très populaire. »

La controverse Taïwan

L’équipe de Lauren Gardner compte désormais une douzaine de personnes pour alimenter le tableau de bord. Le nombre de cas a explosé au fil des semaines, mais la quantité de travail, si elle reste très importante, n’a pas suivi la même croissance. « Au début, on faisait tout manuellement. Maintenant, presque tout est automatisé et se met à jour toutes les heures », résume Lauren Gardner. Une rotation a été instaurée dans l’équipe pour garder constamment un œil sur les serveurs et la curation des données.

https://coronavirus.jhu.edu/map.html : le site incontournable pour connaître les statistiques mondiales.

leparisien.fr/

e.

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