Les redevances payées à l’Etat par les entreprises d’extraction de ressources naturelles, telles que le gaz et les minéraux, se sont élevées à environ 480 millions de shekels (119,7 millions d’euros) en Israël au cours du premier semestre 2020, soit une augmentation de 12,7% par rapport à la même période l’an dernier.
La quasi-totalité de ces taxes provient des champs de gaz naturel Tamar et Leviathan, exploités par la société américaine Noble Energy, selon un rapport annuel publié ce lundi par l’Administration des ressources naturelles du ministère israélien de l’Energie.
Le gisement Tamar a produit 3,4 milliards de mètres cubes (BCM) de gaz, enregistrant une baisse de près de 40% par rapport à la même période en 2019, qui s’explique par la chute des prix et celle de la demande depuis le début de la crise du coronavirus, mais aussi par la décision de la compagnie israélienne d’électricité (IEC) d’acheter plus de gaz issu du champ Léviathan.
Le champ Tamar a ainsi rapporté à l’Etat 249 millions de shekels (62,1 millions d’euros) de redevances.
L’exploitation du gisement Leviathan, qui a débuté sa production commerciale en janvier, a quant à lui déjà rapporté à l’Etat 223 millions de shekels (62,1 millions d’euros) pour une production de 3,1 BCM.
Près de 60% des ressources extraites ont alimenté le marché israélien – principalement via la compagnie d’électricité -, le reste ayant servi à fournir l’Égypte et la Jordanie.
Ces redevances sont censées contribuer à une « prise gouvernementale » globale de 62% sur les bénéfices que les entreprises tirent des ressources naturelles, qui sont la propriété commune de tous les citoyens du pays.
Sources : i24News (Copyrights)