Environ 2 000 employés de quelque 400 laboratoires médicaux publics ont entamé une grève illimitée dimanche matin, dans le cadre d’un conflit salarial avec le Trésor public. C’est un fait : leur salaire est très, très bas.
Selon (1) : « Les tests de dépistage du coronavirus se poursuivront pendant la grève, mais seuls les tests positifs seront communiqués, pour pouvoir mener des enquêtes épidémiologiques. Ceux dont le test de COVID-19 est négatif ne seront pas informés.
Pourtant, la responsable du syndicat des biochimistes et des laborantins, Esther Admon, a menacé de cesser d’informer les personnes porteuses du virus si aucun progrès n’était réalisé.
« S’ils ne font pas de proposition attrayante d’ici la fin de la journée, il n’y aura pas de [communication de] résultats positifs au [test] du coronavirus », a-t-elle déclaré au radiodiffuseur public Kan.
Dimanche matin, le directeur général du ministère de la santé, Chezy Levy, a blâmé les laborantins en grève. « Je respecte les laborantins, mais on ne fait pas la grève en pleine guerre. J’espère que cela prendra fin aujourd’hui », a-t-il déclaré à la radio de l’armée. Pendant la grève, les travailleurs des laboratoires publics ne fourniront des services de diagnostic d’urgence qu’aux hôpitaux publics. Selon le journal de la Treizième chaîne, seuls les services tels que les soins intensifs, les urgences et les accouchements seraient concernés.
Les tests des patients en attente de leur sortie de l’hôpital ou en attente d’une intervention chirurgicale non essentielle ne seront pas traités. Des dizaines de milliers de tests ne seront pas traités pour le seul dimanche ».
(1) https://fr.timesofisrael.com