Le taux de chômage en Israël a bondi ces derniers mois, passant de 3,4% en février à 27% en avril, avant de redescendre légèrement en mai à 23,5%. Les chiffres de juin n’ont pas encore été publiés. De nombreux artistes sans travail changent de jobs. Ils deviennent électriciens, gardes de sécurité, baby-sitters, maçons, employés de supermarchés, …
Selon T.O.I : « L’arrêt de l’économie israélienne à la suite de la pandémie de coronavirus a entraîné des taux de chômage plus élevés chez les femmes que chez les hommes, une évolution qui pourrait effacer les progrès réalisés par les femmes sur le marché du travail, comme le montre un rapport du Centre Taub pour les études de politique sociale en Israël.
Selon les chiffres compilés dans le rapport, bien que les femmes constituent un peu moins de 50 % des employés, elles ont représenté 56 % des demandes de chômage pendant la pandémie, depuis le 1er mars. C’est le cas dans toutes les tranches d’âge.
« L’étude nous montre à quel point les femmes en Israël ont réellement supporté une grande partie du poids des pertes d’emploi, de l’impact économique », a déclaré Liora Bowers, l’auteur du rapport, au Times of Israel par téléphone. « C’est une grande préoccupation », a-t-elle déclaré, car les développements sont susceptibles de réduire à néant les progrès réalisés par les femmes en Israël au cours des décennies en matière d’entrée dans la vie active et de réduction de l’écart salarial ».