LES ECHOS. « La date fatidique du 1 er juillet est arrivée. Mais l’annexion de 30 % de la Cisjordanie annoncée pour ce jour semble avortée. Pour le moment. Les Etats-Unis ont freiné le projet de Benyamin Netanyahou et la majorité de la population israélienne s’en désintéresse ».
« L’accord de coalition entre le Likoud et Bleu-Blanc signé le 20 avril dernier était clair : l’annexion de 30 % de la Cisjordanie pourrait être soumise à un vote du gouvernement dès le 1er juillet. Après des semaines de conjectures sur l’ampleur et les détails de ce projet, il semble que cela n’aura pas lieu, en tout cas pas à cette date. L’information a été donnée par des sources officielles américaines à la presse israélienne. Ainsi, au mieux, Benyamin Netanyahu, devrait, ce mercredi, faire un discours ». (Selon Catherine DUPEYRON dans Les Echos )
DANS LE FIGARO. « Les Palestiniens, qui étrillent le plan Trump et le projet israélien d’annexion, ont appelé à des manifestations mercredi dans la vallée du Jourdain, à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, en Cisjordanie, et dans la bande de Gaza, enclave contrôlée par les islamistes du Hamas. Toute annexion, sans pourparlers de paix au préalable, serait une «déclaration de guerre», a soutenu récemment le Hamas qui, après avoir livré trois guerres à Israël (2008, 2012, 2014), ces dernières années cherche à manifester son opposition au projet sans chercher une nouvelle confrontation, selon des analystes ».
SELON i24News : « Le Premier ministre suppléant et ministre de la Défense, Benny Gantz, a rencontré lundi matin l’envoyé spécial américain au Proche-Orient, Avi Berkowitz ainsi que l’ambassadeur américain aux États-Unis, David Friedman, au sujet du plan de paix du gouvernement américain. M. Gantz a précisé lors de la réunion que la date du 1er Juillet n’était pas une « date sacrée » et que le plan de paix du président Trump était « le meilleur pour faire avancer le processus de paix au Moyen-Orient ».
Il a également affirmé que le plan devrait être promu avec des partenaires stratégiques dans la région et les Palestiniens, afin de parvenir à une solution qui profite à toutes les parties de « manière responsable et mutuelle ». Selon lui, la seule chose importante à l’heure actuelle est de ramener la population sur le marché du travail et de lutter contre le coronavirus, avant même de promouvoir toute démarche politique. Le plan Trump, qui évoque une « solution à deux Etats réaliste », prévoit aussi la création d’un Etat palestinien démilitarisé sur un territoire réduit, sans Jérusalem-Est pour capitale et à certaines condition »s.