Celio, Louis Vuitton, Dior, L’Occitane, Ba&sh, Décathlon ou plus récemment Monceau Fleurs : les grandes enseignes françaises sont toujours plus nombreuses à s’implanter en Israël… Seul problème: le coronavirus a tué des firmes françaises. IsraelValley mène une enquête pour savoir si le futur de Celio en Israël est certain.
L’entreprise française de prêt-à-porter masculin Celio, fondée par Maurice Grosman, compte de nombreux magasins en Israël. En 2019, Celio a dégagé 465 millions d’euros de chiffre d’affaires en France. La crise sanitaire du printemps 2020 place l’enseigne en difficulté, ce qui amène sa direction à demander son placement sous procédure de sauvegarde. La fermeture pendant cette période des 1 585 magasins Celio présents dans le monde impacte de près de 100 millions d’euros les finances du groupe.
LE PLUS. Selon RTL : « Encore une entreprise de commerce française en grave difficulté financière. C’est aujourd’hui l’enseigne Célio, leader du prêt à porter masculin, qui s’est placée en procédure de sauvegarde le 22 juin, c’est-à-dire protégée de ses créanciers, car elle ne peut plus faire face à leurs demandes en raison de la chute de son chiffre d’affaires.
Célio, c’est près de 500 magasins et 4.000 salariés qui risquent aujourd’hui de payer les pots cassés d’une faillite. L’entreprise a perdu 100 millions d’euros de chiffre d’affaires à cause du confinement, soit près de 20% de ses ventes annuelles.
Dans le secteur du textile, c’est une véritable hécatombe : La Halle (une enseigne de vêtements), les chaussures André, le groupe Naf-Naf (également du prêt à porter), le groupe Orchestra (articles de mariage et de la petite enfance), les magasins Alinéa, Camaïeu… Toutes ces enseignes sont en sauvegarde ou en redressement judiciaire, l’étape d’après sur la route de la faillite. Certaines vont être sans doute reprises, probablement avec moins de magasins et de salariés, d’autres vont disparaître. Ce sont les faillites dont personne ne parle ».