1. ARBRE SOLAIRE DEVANT LA BOURSE DES DIAMANTS DE RAMAT GAN.
La société franco-israélienne Sol-Logic a mis au point un arbre solaire, aussi appelé e-tree. Pour créer ce modèle, l’entreprise s’est inspirée de la tendance actuelle du mobilier urbain auto-alimenté. Lampadaires et bancs publics peuvent désormais être équipés de panneaux photovoltaïques qui produisent l’énergie dont le mobilier a besoin pour alimenter une lampe ou une batterie de recharge pour voitures électriques. Dans cette logique, Sol-Logic a développé son arbre solaire pour qu’il soit à la fois autonome et multi-usages.
L’arbre artificiel est composé de plusieurs parties : ses « feuilles » sont de larges panneaux photovoltaïques qui captent la lumière du soleil ; son « tronc » renferme la batterie qui stocke l’énergie, et équipé en surface de plusieurs prises pour les usagers ; enfin ses « branches » sont munies d’un système d’éclairage et d’un dispositif de brumisation utilisable l’été. Au final, l’arbre solaire se présente comme un vrai couteau-suisse énergétique.
2. ENERGIE SOLAIRE. Le gouvernement israélien a présenté un plan de 23 milliards USD pour augmenter la part du solaire dans la production d’électricité à 30% d’ici 2030, l’énergie solaire devrait devra ainsi couvrir plus de 80% des besoins en électricité du pays. La majeure partie du financement ira aux centrales solaires, qui seront construites par des opérateurs privés, dont le groupe Français EDF. La production du charbon sera complètement supprimée. Objectif d’Israël : porter la proportion d’électricité produite à partir de sources renouvelables en Israël à 30% de la production totale d’électricité d’ici 2030, contre 5% aujourd’hui.
L’ingénieur franco-israélien Jacques Busbib, qui a dirigé le déploiement de l’immense champ solaire Ashalim (EDF Energy) en plein désert du Néguev a déclaré dans Israël Science Info: « Cette annonce du gouvernement israélien qui va investir un budget colossal dans les énergies renouvelables jusqu’à 2030 est vraiment spectaculaire. Elle est le résultat d’une volonté d’atteindre une indépendance énergétique tout en substituant les sources d’énergie polluantes par des énergies propres. Espérons que le plan présenté par le Ministère de l’Energie sera réalisé très prochainement. 2030 n’est pas très loin ! ».
3. LE CNES ET ISRAËL. Le Centre national d’études spatiales CNES est chargé d’élaborer et de proposer au gouvernement français le programme spatial français et de le mettre en œuvre. Le CNES est l’agence spatiale nationale la plus importante des pays de l’Union européenne. Les projets scientifiques et technologiques du CNES portent sur l’astronomie, l’étude du système solaire, la physique fondamentale et la mise au point de nouvelles techniques spatiales.
Jean-Yves Le Gall, président du CNES était en Israël en début d’année 2020 . Il a déclaré : « La coopération spatiale entre la France et Israël est ancienne et fructueuse. Le succès de la mission Venµs a rapidement donné naissance à l’étude d’une seconde mission, C3IEL, qui améliorera encore notre capacité d’observation de notre planète. Venµs et C3IEL sont fondamentales pour l’étude du changement climatique, qui est l’axe majeur de nos travaux communs. »
Jean-Yves le Gall , Président du CNES, a été récemment décoré un Doctor Honoris Causa du Technion – Israel Institute of Technology, en présence avec Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël et de Muriel Touaty, ex-Directrice Générale du Technion France.
Le tir de la fusée européenne Vega a été repoussé la semaine dernière, a annoncé Arianespace. La fusée Vega va lancer une grappe de satellites depuis Kourou un satellite israélo-Italien. Le lancement de la fusée VEGA depuis Kourou permettra la mise en orbite d’un satellite israélo-italien d’expérimentations en micro-apesanteur, celui de SpacePharma, start-up israélienne qui compte déjà 4 mini-laboratoires envoyés dans l’espace depuis 2017. Les laboratoires dans l’espace sont aussi une nouvelle étape pour préparer des missions habitées sur la Lune ou sur Mars. Le retour de la fusée Vega représente un enjeu crucial pour l’Europe spatiale, qui va faire son entrée sur un marché en plein essor, où la concurrence – notamment celle de l’américain SpaceX – fait rage : la mission « VV16 » est son premier lancement partagé, qui doit placer en orbite basse 53 satellites pour le compte de 21 clients, issus de 13 pays différents. Cette grappe
est constituée de sept petits satellites (pesant entre 15 et 150 kg), ainsi que de 46 nano-satellites, allant de 300 grammes à 11 kg. Leurs applications vont de la communication à l’observation de la Terre, en passant par la recherche scientifique.
5. BEERSHEVA. Les visiteurs du « Bâtiment 2 » du parc technologique à Beer-Sheva. L’entrée affiche les logos de sociétés internationales. Dell, IBM et Deutsche Telekom possèdent des bureaux au beau milieu du désert israélien. Dans ce bâtiment se trouve la cyberdirection nationale qui défend Israël contre les cyberattaques. Des sociétés du monde entier ouvrent des bureaux dans le Sud d’Israël pour apprendre des avancées d’Israël. Dans le cadre d’un projet conjoint avec l’université locale, la Deutsche Telekom étudie la manière dont les pirates peuvent détourner des drones et les utiliser pour larguer des bombes. La Bavière prend des leçons de numérisation en plein désert. Deux nouveaux bâtiments sont en cours de construction dans le parc technologique. Ils se consacreront à la sécurité des vols et au système de santé. Récemment, un laboratoire à la recherche d’un vaccin contre le coronavirus a signalé une tentative d’infiltration. ( Christine Kensche / Correspondante de Die Welt au Moyen-Orient)
6. InnoStudio, basé à Budapest, lance un consortium pour le développement de médicaments contre le coronavirus sur la base de recherches simultanées dans les environnements spatial et terrestre. Les membres du consortium comprendront SpacePharma (Israël)).