STARTUPS. Question N°1. Quelles sont les 4 startups dont on parle le plus actuellement en Israël?
COVID-19. Question N°2. Sonovia, la prochaine grande entrée sur le NASDAQ aux Etats-Unis?
AUTO. Question N°3. Automobile intelligent. Le laboratoire Renault-Nissan-Mitsubishi.
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Question N°1. Quelles sont les 4 startups dont on parle le plus actuellement en Israël?
L’université américaine Thomas Jefferson et l’Autorité israélienne de l’innovation viennent de dévoiler cette semaine les quatre entreprises israéliennes gagnantes sélectionnées pour se partager un million de dollars de prix afin de développer, tester et piloter des technologies de soins de santé innovantes.
Agamon Health Ltd, une société d’analyse de données dirigée par son PDG Michal Meiri, qui utilise l’intelligence artificielle pour lire et analyser des données complexes et non structurées dans les rapports médicaux, et aider les organismes de soins de santé à améliorer leurs performances cliniques.
Art Medical, dirigée par son fondateur et PDG Liron Elia, est le développeur de produits conçus pour détecter et prévenir les complications potentiellement mortelles – telles que les événements liés aux pneumonies, malnutrition et lésions rénales aiguës – dans les unités de soins intensifs.
Seegnal eHealth, dirigée par le fondateur et PDG, le Dr Roni Shilo, qui a développé une plateforme numérique spécifique au patient, conçue pour prévenir les interactions médicamenteuses indésirables et d’autres problèmes liés aux médicaments sur le lieu de soins.
Somatix, dirigée par le PDG Eran Ofir, est une société de logiciels d’intelligence artificielle qui a développé une technologie de surveillance à distance des patients.
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Question N°2. Sonovia, la prochaine grande entrée sur le NASDAQ aux Etats-Unis?
La société israélienne Sonovia Ltd, qui fabrique des masques antiviraux lavables et réutilisables, envisage de se faire introduire au Nasdaq d’ici la fin de l’année, a déclaré son directeur de la technologie.
Les employés de l’entreprise israélienne Sonovia Ltd, qui fabrique des masques antiviraux lavables et réutilisables, qui, selon l’entreprise, peuvent contribuer à stopper la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19), travaillent dans leur laboratoire à Ramat Gan, en Israël, le 17 mai 2020.
Les masques sont recouverts de nanoparticules d’oxyde de zinc qui détruisent les bactéries, les champignons et les virus, et la société affirme qu’ils peuvent contribuer à stopper la propagation de COVID-19.
« Nous pensons que nous allons achever le processus d’introduction en bourse à la fin de cette année », a déclaré à Reuters Liat Goldhammer, directeur technique de la société. « Nous visons une valorisation de 50 millions de dollars. Nous faisons le processus juridique et comptable maintenant ».
La réussite de l’introduction en bourse dépend de nombreux facteurs, dont l’augmentation de la production, a déclaré la société.
Goldhammer a déclaré que les masques de Sonovia ne sont pas certifiés pour être utilisés par les professionnels de la santé dans les salles d’opération et d’urgence, qui n’utilisent que des masques jetables, mais les tests de son tissu montrent une efficacité de près de 99% contre des virus similaires à COVID-19 et le tissu reste efficace après 100 lavages à haute température, a-t-elle dit.
Les tests ont montré « un bon effet virucide », selon le rapport du laboratoire.
Parmi les clients de Sonovia figurent les fabricants allemands Bruckner et Weber Ultrasonics, ainsi que des hôpitaux en Allemagne et aux États-Unis. La société n’a pas fourni de chiffres sur les ventes de ces masques, qui sont également vendus en ligne aux consommateurs.
Source : Reuters & Israël Valley
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Question N°3. Automobile intelligent. Le laboratoire Renault-Nissan-Mitsubishi,
Usine Digitale : « C’est dans la banlieue nord de Tel-Aviv que s’est installé le laboratoire Renault-Nissan-Mitsubishi, dans les étages inférieurs de l’un des immeubles d’un immense parc technologique. Derrière une porte dérobée se succèdent quatre espaces flambant neufs, partagés entre bureaux et ateliers où sont entreposés les prototypes de l’Alliance. Le directeur du laboratoire, Antoine Basseville, nous fait visiter les lieux, naviguant entre modestie et ambition.
« Nous sommes aujourd’hui une dizaine à occuper les locaux, mais nous prévoyons à la fois d’élargir l’équipe et d’héberger des start-up au sein de cet espace, qui a une capacité d’accueil plus grande, glisse-t-il. Sur le plan de l’innovation technologique, nous sommes l’un des sites de l’Alliance les plus ouverts à la collaboration avec l’extérieur, ce qui nous donne une visibilité particulière », ajoute-t-il.
Si pour l’heure Alliance Ventures n’a investi financièrement que dans une start-up, Upstream Security, les collaborations sont nombreuses et ouvrent le champs à des transferts technologiques qui seraient déterminants pour l’avenir du constructeur.
Brightway Vision, des capteurs infrarouge pour la vision à distance
Comme souvent en Israël, la technologie de vision nocturne développée par Brightway Vision (BWV) est née d’une grande entreprise de défense non gouvernementale, en l’occurrence Elbit System, actionnaire de BWV. « Le principe, explique Ofer David, le fondateur-président, consiste à illuminer l’environnement à l’aide d’une brève impulsion laser infrarouge, et de prendre des clichés très brefs à mesure que la lumière réfléchie par la scène revient vers le capteur. On découpe ainsi l’image en tranches qui correspondent à des distances. »
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VOITURE INTELLIGENTE.
Les voitures les plus intelligentes viennent désormais d’Israël. Et le phénomène ne fera que prendre de l’ampleur dans les prochaines années, c’est le constat qui a été fait par des reporters du magazine Auto Journal qui sont partis rencontrer les start-up à la pointe de ce secteur.
Certaines d’entre elles se chargent de protéger les voitures des hackers. D’autres s’intéressent à la gestion intelligente du trafic, à des systèmes de reconnaissance vocale ou capables d’appeler les secours.
Elles travaillent aussi sur des sujets plus classiques, comme les capteurs ou l’intelligence artificielle. Plus d’un demi-million de dollars est investi chaque année dans ces sociétés et beaucoup de constructeurs disposent dorénavant de bureaux d’études sur place, pour tenter de suivre ce qui s’y passe, comme Hyundai.
Guardknox a d’ores et déjà suscité un grand intérêt de la part de constructeurs majeurs, comme Mercedes ou Porsche, entre autres.
“Lorsque vous comparez une voiture connectée moderne à un avion de chasse, vous êtes sur pris par leurs similitudes” , constate Moshe Shlisel.
Avons-nous conscience des risques que fait peser le piratage électronique sur nos vies ?
Moshe Shlisel, de Guardknox, pense que non : “Pourquoi avons-nous besoin de cybersécurité dans nos voitures ? Parce que je peux m’installer en Corée du Nord et cibler votre voiture juste par plaisir. Vous envoyer dans un ravin, et vous tuer, vous et votre famille. Gardez en tête que votre voiture est le plus petit endroit au monde où ont réunis tous ceux que vous aimez. Oubliez la crainte que l’on vende vos données. Ou que l’on s’insinue dans votre vie privée.
Si Israël s’intéresse à l’ industrie automobile en ce moment, c’est parce qu’elle vit une révolution sans précédent. Il y a dix ans, la grande affaire était Internet; il y a vingt ans, les télécoms. Il n’y a pas d ‘expertise spécifique sur l’automobile en Israël. En revanche, nous savons comment numériser une industrie qui utilise des logiciels et de l’intelligence artificielle. ”
Mobileye de son côté va proposer un service de robot-taxi qui sera rentable, à la différence du service expérimental proposé par Waymo en Arizona. Volkswagen fournira la voiture, un partenaire local sera en charge de gérer la flotte et Mobileye s’occupera de la technologie, y compris du conducteur “à distance”, susceptible de reprendre en mains la conduite si la voiture autonome ne parvient pas à prendre la bonne décision.
Alors que les constructeurs commencent à se montrer très réservés sur les perspectives d’autonomie totale, Erez Dragan insiste, lui, sur le fait que son robot-taxi sera capable de se débrouiller dans le trafic de Tel Aviv d’ici à deux ans.
Cela pourrait être le début de ce à quoi la communauté de la Tech israélienne aspire depuis des années : la constitution d’un ou deux mastodontes technologiques à l’échelle mondiale, qui resteraient basés en Israël, et y verseraient salaires et impôts.