Benyamin Netanyahou est attendu dimanche au tribunal du district de Jérusalem pour l’ouverture de son procès, devenant le premier chef de gouvernement de l’histoire du pays à faire face à des accusations de corruption au cours de son mandat. Selon les enquêteurs, M. Netanyahou aurait tenté de s’assurer une couverture favorable par le plus grand quotidien payant d’Israël, le Yediot Aharonot. En outre, la justice le soupçonne d’avoir accordé des faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des millions de dollars au patron de la société israélienne de télécommunications Bezeq en échange d’une couverture médiatique favorable d’un des médias du groupe, l’influent site Walla. Après des mois de suspense, le procureur général Avichaï Mandelblit avait inculpé M. Netanyahou en novembre 2019, ce qui avait été considéré alors comme un « arrêt de mort politique » par ses détracteurs.
« Le peuple se dira une seule chose: si le Premier ministre n’est pas acquitté, nous perdrons notre foi dans le système« , a déclaré samedi le député du Likoud et représentant de la coalition au Parlement, Miki Zohar. Avant lui, Ehud Olmert, ancienne étoile du Likoud, son parti, avait déjà été inculpé pour corruption mais après avoir démissionné de son mandat de Premier ministre. Olmert avait été reconnu coupable d’avoir touché des pots-de-vin avant de croupir seize mois en prison. (i24 News – Copyrights)
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Une nouvelle page s’ouvre dimanche 24 mai en Israël, avec le début du procès de Benyamin Nétanyahou qui devient ainsi le premier chef de gouvernement de l’histoire du pays à faire face à des accusations criminelles, de corruption, au cours de son mandat. Après dix-sept mois d’une crise électorale au cours de laquelle il a joué sa « survie politique », M. Nétanyahou est attendu au tribunal du district de Jérusalem pour une nouvelle bataille, judiciaire cette fois, afin d’éviter la prison et de blanchir sa réputation.