Les mots clés d’Israël dans la lutte contre le coronavirus :

1. SCIENCES. Sans les scientifiques du pays, il aurait été impossible de prendre les bonnes initiatives.

2. TSAHAL. Capacité de mobiliser les énergies et une organisation de premier ordre dans un contexte.

3. UNIVERSITES.

4. STARTUP-NATION.

5. COLLABORATIVE ACTIONS.

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1. UNIVERSITE DE TEL-AVIV.

A. Le Prof. Jonathan Gershoni de l’École de biologie cellulaire moléculaire et de biotechnologie de la Faculté des sciences de la vie de l’Université de Tel-Aviv a reçu l’approbation du Bureau américain des brevets pour la conception d’un vaccin innovant contre les virus de la famille du corona. Ciblant le « talon d’Achille du virus », la zone de liaison de son enveloppe avec la cellule humaine qu’il cherche à pénétrer, la plate-forme immunitaire développée servira de base à un nouveau vaccin qui pourrait être prêt à l’emploi d’ici un an à un an et demi.

« J’étudie les interactions entre les virus et leurs récepteurs dans les cellules humaines depuis plus de 35 ans », explique le Prof. Gershoni. « En 2004, à la fin de l’épidémie du SRAS, nous avons commencé à explorer le virus qui le causait, et par la suite nous en avons fait de même avec le virus MERS, tous deux de la famille des coronavirus. Sur la base de ces recherches, nous avons développé une méthode immunitaire extrêmement efficace, et avons même déposé un brevet. Le nouveau coronavirus, SARS CoV2, qui provoque le COVID-19 nous a trouvé prêts, et nous pourrons rapidement adapter notre approche pour le développement d’un vaccin innovant et efficace ». La nouveauté de la méthode développée par le Prof. Gershoni réside dans sa capacité à cibler la réponse immunitaire sur la zone la plus sensible et la plus vulnérable du virus. (https://www.ami-universite-telaviv.com)

B. Le 17 avril, InnoCan Pharma a conclu un accord de recherche sponsorisé avec l’université de Tel Aviv pour collaborer au développement d’une nouvelle approche révolutionnaire pour traiter COVID-19 en utilisant des exosomes chargés de cannabidiol.

Selon les termes de l’accord de recherche, InnoCan et une équipe dirigée par le professeur Daniel Offen, un éminent chercheur spécialisé dans les neurosciences et la technologie des exosomes à l’université de Tel Aviv, collaboreront pour développer le produit de thérapie cellulaire, sur la base de ses travaux dans ce domaine. Innocan a accepté de financer la recherche sur la base d’étapes convenues, pour un montant total d’environ 450 000 dollars américains pour la première étape.

InnoCan et Ramot collaborent sur une nouvelle technologie révolutionnaire à base d’exosomes qui cible à la fois les indications du système nerveux central et le virus corona Covid-19. Les exosomes chargés de CBD ont le potentiel de fournir un effet hautement synergique des propriétés anti-inflammatoires et d’aider à la récupération des cellules pulmonaires infectées. Ce produit, qui devrait être administré par inhalation, sera testé contre une variété d’infections pulmonaires.

2. TECHNION DE HAÏFA. Les équipes du Technion travaillent pour apporter des solutions innovantes en temps réel.

– L’autocollant de protection anti-viral « Maya » pour masques chirurgicaux protège le personnel médical. Le Technion, en partenariat avec le Ministère de la Défense, a développé un autocollant qui se fixe sur le masque. Il s’agit d’un patch qui peut aider à neutraliser et tuer les nanoparticules du coronavirus.

– Le professeur Hossam Haick, connu pour sa célèbre technologie de NaNose, crée un test respiratoire pour diagnostiquer les porteurs de coronavirus asymptomatiques et développe un patch peu coûteux pour le bras ou la poitrine qui surveillera le virus.

– Travaillant dans son laboratoire au Technion, la Professeure Marcelle Machluf, doyenne de la Faculté de biotechnologie et d’ingénierie alimentaire, réoriente sa technologie « nanoghost » pour piéger le coronavirus.

Le Design-Tech Lab du Technion et l’hôpital Rambam ont développé un masque pour le personnel médical, à flux d’air constant, améliorant ainsi la protection contre les infections. Le Design-Tech Lab du Technion et l’hôpital Rambam ont développé, accompagnés par le Professeur Ezri Tarazi, un masque pour le personnel médical, à flux d’air constant, qui repousse les particules de COVID-19 et améliore ainsi la protection contre les infections tout en éliminant la buée et le risque de surchauffe.

Le Technion crée un test rapide de dépistage à domicile.  Un kit de dépistage du coronavirus à domicile est en cours de développement au Technion, par la Professeure Naama Geva-Zatorsky et ses équipes. Le kit permettra au public d’avoir des résultats rapides, fiables, et sans avoir à recourir à des matériels sophistiqués de laboratoire. Le test de détection du Coronavirus atteindrait 99 % d’exactitude et pourrait être diffusé à grande échelle dans un délai court.

Un nouvel espoir pour le traitement du syndrome de détresse respiratoire aiguë. Le Professeur Josué Sznitman du Technion et son équipe ont développé une technologie innovante qui pourrait considérablement améliorer l’efficacité des médicaments existants pour traiter le syndrome de détresse respiratoire aiguë, caractéristique des cas graves du coronavirus. Suite à des résultats encourageants, les recherches sur cette technologie en instance de brevet sont accélérées en raison de la situation actuelle.

Des étudiants ont conçu un robot pour faciliter les soins à distance des patients atteints du Covid-19 dans les hôpitauxDes étudiants et anciens élèves du club de robotique, ont répondu à un appel du Rambam Medical Center (hôpital affilié au Technion) et du Technion. En moins d’une semaine, accompagnés par le Professeur Gil Yudilevitch, ils ont développé un robot adapté aux besoins de l’hôpital. CoRobot passe entre les lits des patients pour leur apporter de la nourriture et des médicaments et leur faire passer des tests simples sans exposer le personnel soignant au virus.

PLASMA. Plusieurs traitements contre le Covid-19 sont en cours d’essai clinique en Israël. Parmi les pistes les plus prometteuses, il y a l’utilisation du plasma de patients déjà guéris du coronavirus pour traiter les malades. Les patients israéliens qui ont guéri du Covid-19 sont immunisés contre ce virus parce que leur organisme a produit des anticorps spécifiques. L’idée des chercheurs est donc d’extraire le plasma sanguin de ces personnes immunisées, d’isoler les anticorps qui s’attaquent au Covid-19 et de les injecter à des personnes encore malades.

 

 

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