A1. Des chercheurs israéliens ont mis au point une méthode efficace qui permettra de déceler la présence du virus du Corona chez des personnes qui ne présentent aucun symptôme visible. La méthode a été mise au point par des chercheurs de l’Unité « Sprint Covid19 » de l’hôpital Assouta d’Ashdod en collaboration avec la compagnie Luminati Networks Ltd. basée à Netanyah. Elle est relativement simple car est basée sur la vérification du taux d’oxygène dans le sang.
A2. La pandémie de coronavirus a grippé la chaîne d’approvisionnement mondiale en équipements médicaux. En Israël, pour pallier ces manques, une multitude d’initiatives ont été lancées pour fabriquer des visières de protection ou des valves de respirateurs grâce à des imprimantes 3D. Alors qu’il faut plusieurs jours pour modifier une ligne de production, une imprimante 3D permet de créer dans la même journée des pièces différentes, et de passer du dessin d’un modèle virtuel à la création à grande échelle de prototypes en quelques heures seulement. La firme qui est en pointe sur le coronavirus et 3D : Stratasys.
Stratasys est un fabricant américain de solutions d’impression 3D industrielles basé à Rehovot, en Israël. C’est l’un des pionniers du marché de la fabrication additive aujourd’hui, implanté dans le monde entier et maitrisant une large gamme de technologies 3D. Parmi ses machines, on peut citer par exemple toute sa gamme Fortus dont certaines sont compatibles avec des matériaux hautes performances ; ou encore ses imprimantes 3D full-color reposant sur la technologie brevetée PolyJet.
La pandémie de coronavirus a fait exploser la demande mondiale de masques et autres équipements médicaux, plaçant les pays touchés en concurrence pour s’approvisionner. Pour remédier aux manques avant l’arrivée de la production de masse, les imprimantes 3D ont été appelées à la rescousse. En France et à l’étranger (en Israëlen particulier, les initiatives locales ou d’entreprises se multiplient pour fabriquer des masques ou des respirateurs.
Annoncée en grande pompe il y a une dizaine d’années comme l’invention qui révolutionnera notre quotidien – sans qu’elle parvienne finalement à trouver sa place chez les particuliers -, l’impression 3D consiste à appliquer des couches successives de plastique suivant un modèle 3D. Ce système permet de créer des pièces précises personnalisées, rapidement et à moindre coût.
B. ODORAT. Selon une étude : 59% des patients diagnostiqués avec le COVID-19 ont signalé une perte temporaire d’odorat. Des scientifiques de l’Institut Weizmann de Rehovot ont développé une plateforme en ligne permettant l’autosurveillance de l’odorat d’un individu, afin de détecter les premiers signes d’infection du coronavirus.
Cette recherche fait suite aux témoignages de nombreux patients atteints de la maladie qui ont signalé une perte temporaire d’odorat.
Selon une étude publiée par des chercheurs du King’s College de Londres la semaine dernière, 59% des patients diagnostiqués avec le COVID-19 ont indiqué avoir perdu le sens de l’odorat et du goût.
La plateforme SmellTracker est basée sur un algorithme développé par le laboratoire du professeur Noam Sobel du département de neurobiologie de l’Institut Weizmann, spécialisé dans la recherche olfactive.
La procédure consiste à caractériser avec précision l’odorat unique d’un individu, son « empreinte olfactive ».
Le test de parfum en ligne guide les utilisateurs pour cartographier leur odorat en utilisant cinq parfums de produits courants tels que les épices, le vinaigre, le dentifrice, ou le beurre. Le test de cinq minutes est capable d’identifier des changements soudains dans la perception des odeurs qui pourraient indiquer la contraction de la maladie.
C. MEDTRONIC. La division israélienne de la société d’appareils médicaux Medtronic fournira gratuitement les plans de ses respirateurs aux entreprises qui souhaitent les fabriquer. Yaron Yitzhari, PDG de la division Israël de Medtronic, a fait cette annonce à Arutz Sheva. «Notre objectif est de prolonger des vies – de sauver des vies, en fait», a déclaré Yitzhari. « C’est ce qui est nécessaire en ce moment, dans la situation d’urgence dans laquelle nous nous trouvons, et cette considération passe avant tout le reste. »
D. MISSILES. Israël a converti une installation de production de missiles pour produire en masse des ventilateurs et compenser une pénurie de machines de sauvetage alors que le coronavirus continue de se propager, a déclaré mardi le ministère israélien de la défense.
L’initiative israélienne est une collaboration entre le ministère de la défense, la société publique Israel Aerospace Industries (IAI) et le fabricant d’appareils médicaux Inovytec.
« Ce matin, la chaîne de production a été inaugurée dans le département de production de missiles classifiés de IAI, après quoi des dizaines de ventilateurs ont été testés et assemblés », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Une trentaine de ventilateurs ont été livrés au ministère de la santé israélien, selon le communiqué. Il n’a pas indiqué combien de machines il prévoyait de produire par jour ni si elles étaient disponibles pour l’exportation et l’utilisation locale.
Le réoutillage rapide de la chaîne de production de missiles a été achevé en quelques jours, selon la déclaration.
« (Israël) doit développer des capacités indépendantes pour tout ce qui concerne la lutte contre la pandémie du virus COVID-19 », a déclaré M. Bennett qui a ajouté que « Nous ne pouvons pas rester dépendants des achats d’autres pays », a-t-il ajouté.
E.NESS ZIONA. Le directeur de L’Institut israélien de recherche biologique (IIBR) a déclaré au Premier ministre Benjamin Netanyahu que le vaccin était en cours de préparation pour être testé sur des animaux. L’IIBR a commencé à tester un prototype de vaccin COVID-19 sur des rongeurs dans son laboratoire de défense biochimique, a déclaré mardi à Reuters une source. Le 1er février, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné à l’IIBR de Ness Ziona, de se joindre à la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Le directeur de l’innovation de l’IIBR, Eran Zahavy, a déclaré la semaine dernière que l’institut s’était entièrement concentré sur le nouveau coronavirus, avec trois groupes essayant de développer un vaccin contre la maladie COVID-19 qu’il provoque, et d’autres recherchant des traitements potentiels.
« Nous essayons autant que possible de collaborer et d’avoir d’autres idées d’autres personnes », a-t-il déclaré lors de la conférence en ligne de langue anglaise organisée par Jerusalem Venture Partners.