ISRAELVALLEY SPECIAL. Le rédacteur d’IsraelValley, lui même non orthodoxe, est très connecté à des habitants de Bnei Brak. Et les news de ses derniers jours venant du terrain, et documentés par des vidéeo, laissaient entrevoir des développements graves dans cette ville religieuse, formidable et vivante. Depuis ce matin, les chiffres le prouvent, rien ne sera plus comme avant… (DR)
La ville de Bnei Brak est confrontée au fléau du coronavirus. Les test sont implacables. Les tests montrent que la population est touchée. Les Haredim sont très inquiets. Au sommet de l’Etat des efforts énormes sont entrepris pour atténuer la crise. Bnei Brak est une ville de la banlieue nord-est de Tel Aviv, accolée à Ramat Gan.
Fondée en 1924 par des familles hassidiques de Pologne, la ville constitue aujourd’hui la plus grande concentration de Juifs ultra-orthodoxes au monde. Le chabbat notamment y est respecté scrupuleusement. Bnei Brak s’étend sur 709 hectares. Bnei Brak est une des villes les plus pauvres et les plus densément peuplées d’Israël. Lors des élections législatives d’avril 2019, 88 % des habitants ont voté pour des partis ultraorthodoxes (62 % pour Judaïsme unifié de la Torah et 26 % pour Shas). La population est de 198 900 habitants en 2018. Bnei Brak est la neuvième ville la plus peuplée du pays et la deuxième dans le district de Tel Aviv.
JPOST. « The city with the most coronavirus patients is Bnei Brak at 34% of those tested, according to data shared by the Ministry of Health to the Hebrew website Ynet. Some 10% of Jerusalemites and 6% of Tel Avivians who were screened for the novel virus tested positive.