La Banque d’Israël va procéder au rachats de 50 milliards de shekels d’obligations d’Etat. Les obligations d’État (ou emprunts d’État) sont des titres de créance émis par un État pour financer ses dépenses en empruntant des fonds sur les marchés financiers. Théoriquement, les emprunts d’État sont considérés comme des placements sûrs, car la probabilité de voir un État faire faillite est marginale.
Les obligations d’Etat sont émises et cotées sur le marché boursier. Les émetteurs sont évalués par les agences de notation. Les détenteurs de ces obligations reçoivent en contrepartie des coupons.
A SAVOIR. La Banque d’Israël est fondée le lorsque la Knesset approuve la loi qui transfère l’émission de devises et les fonctions de régulations du ministère des Finances à la banque nouvelle. Cependant, le contrôle sur le change avec les monnaies étrangères n’est attribué à la banque qu’en 1978. Devenue complètement indépendante du gouvernement en 1985, la Banque gère la politique monétaire depuis 1992, afin d’atteindre l’objectif d’inflation fixé par le gouvernement israélien (entre 1 et 3 % par an, actuellement, pour ce qui est considéré comme une stabilisation des prix). La Banque d’Israël est également chargée de la gestion des réserves de devises étrangères.
En mars 2010, la Knesset approuve une nouvelle loi sur la Banque d’Israël, qui prend officiellement effet le suivant. La nouvelle loi définit clairement les objectifs de la banque et lui donne l’indépendance concernant le choix des outils de sa politique et leur intégration.
La loi modifie le cadre dans lequel les décisions majeures sont prises au sein de la Banque d’Israël. Les décisions sur le taux d’intérêt et la politique monétaire en général sont prises par un comité monétaire, alors que les décisions de gestion sont approuvées par un conseil administratif. Ces réformes conduisent la Banque d’Israël à s’aligner un peu plus sur les procédures de décision des autres institutions financières.