On connait l’homme d’affaires et l’homme politique français, mais on connait moins l’artiste. Olivier Dassault a une passion pour le photographie. Aujourd’hui c’est à travers son travail créatif, développé depuis plus de trente ans, qu’il s’invite dans notre pays.

En début d’année, Olivier Dassault a investi la Galerie W au 5 rue du Grenier Saint-Lazare à Paris pour mettre en lumière l’exposition « RéFlexions », une sélection de plus de vingt photographies ainsi qu’une installation totémique (sculptures photographiques double face) composée de cinq pièces de deux mètres.

 

« Fidèle à la photographie argentique et à mon Minolta XD7, j’ai toujours improvisé des surimpressions, avec de multiples expositions. Je compose des harmonies graphiques instantanées, essayant de défier les apparences. Je me laisse surprendre et j’observe à la fois la profondeur de la mise au point et les perspectives permettant de révéler la singularité des choses. J’aime travailler autant sur les petits détails qu’avec les très grandes structures, auxquelles je donne un rythme, en jouant avec les compressions, voire les expansions », explique t-il à l’époque.

Aujourd’hui, c’est à Madrid, cette fois, que ce pilote chevronné, ingénieur diplômé de l’École de l’air en 1974, d’un master en mathématiques puis un doctorat en informatique de gestion présente son oeuvre.

Comme l’a dit l’ex-ministre de la Culture français Jean-Jacques Aillagon, dans un texte écrit pour le catalogue de sa dernière exposition d’Olivier Dassault à la Marlborough Gallery :

« L’une de ses grandes qualités réside dans le fait que, bien qu’il photographie depuis les années 70, chacune de ses séries est distincte de la précédente. Comme tout bon créateur, il sait qu’il faut se questionner en permanence – “le doute est l’origine de la connaissance, pour citer Descartes. Olivier Dassault s’inscrit dans la photographie abstraite, mais il ajoute un jeu subtil avec la matière qui le fascine. Le travail du photographe ne se limite pas au moment où il appuie sur le déclencheur, il se poursuit, et c’est crucial, au tirage des images. Quand l’artiste prête attention à ce processus, son engagement dans l’art de la photographie s’en trouve élevé.

Son travail en est libéré et est marqué par la volonté de conceptualiser les images, qui vont de la capture d’une réalité concrète à la production de formes et de couleurs qui ne sont plus associables à des objets reconnaissables. Cela me rappelle cette citation de Paul Valery : “Observer, c’est principalement imaginer ce que l’on s’attend à voir.”

Les différentes techniques qu’il utilise et les mouvements qu’il capture tantôt nous figent au coin d’une fenêtre tantôt nous propulsent face à un panorama. Les couleurs varient et se révèlent pour offrir un spectacle d’énergie à ceux qui viennent la chercher.

Olivier Dassault structure, bâtit et met à l’épreuve sa vision de l’art dans une nouvelle discipline où on ne l’attend pas. Il se met au service de l’exploration et travaille les gammes de l’abstraction qui représente pour lui un langage de sa passion. Il transforme la réalité en cherchant la vérité dans l’imaginaire.

Son travail photographique est exposé dans plusieurs collections publiques telles que The Israël Museum (Jérusalem, Israël), The Museum of Fine Arts (Houston, Texas), la Bibliothèque Nationale de France et le musée d’art Moderne de Palm Springs.

https://www.forbes.fr/lifestyle/olivier-dassault-sa-nouvelle-exposition-lumieres/

 

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