Des Israéliens et des Palestiniens, en provenance des deux côtés de la Ligne verte, se sont rencontrés à Jérusalem dans le cadre d’un Forum économique conjoint. Une initiative ambitieuse de la jeune Chambre de Commerce de Judée-Samarie pour convaincre les uns et les autres de « faire du business ensemble ».
A l’origine de cette initiative, un homme : Avi Zimmerman. Né dans une famille profondément sioniste du New Jersey, cet Américain fait son Alya, en 1995. « Le dimanche matin, je me souviens que mon père nous réveillait en disant : nous sommes juifs. Notre place n’est pas ici, mais en Israël. C’est cela qui m’a poussé à faire mon Alya deux ans avant mes parents, aussitôt après mon high school. » Il a alors 18 ans. Après 5 années en yeshiva hesder, service militaire compris, il se marie et s’installe d’abord à Alon Chvout. Puis en 2005, souhaitant un environnement humain « plus large, plus varié », le couple et leurs 4 enfants s’établissent à Ariel, l’une des villes nouvelles de Judée-Samarie. Avi Zimmerman réalise aussitôt tout le potentiel qu’offre cette région, alors sous-développée.
Le contraste avec l’Etat d’Israël est explosif : franchir la « ligne verte », c’est pénétrer dans un monde qui est resté figé plusieurs siècles en arrière. Outre l’obligation morale de réinstaller une présence juive après deux mille ans d’absence, ici, tout reste à faire. Dans l’ADN américain, le concept de « nouvelle frontière » est une disposition naturelle à aller de l’avant et à entreprendre. Avi Zimmerman rejoint alors la Fondation Ariel International, une ONG fondée quelques années plus tôt, et dont l’objet est « d’encourager les partenariats, la paix et la prospérité grâce à l’esprit d’entreprise, l’éducation, l’expérience, le service, le leadership et le soutien des enfants, des jeunes et de leurs communautés dans le monde entier ».
A l’origine de cette initiative, un homme : Avi Zimmerman. Né dans une famille profondément sioniste du New Jersey, cet Américain fait son Alya, en 1995. « Le dimanche matin, je me souviens que mon père nous réveillait en disant : nous sommes juifs. Notre place n’est pas ici, mais en Israël. C’est cela qui m’a poussé à faire mon Alya deux ans avant mes parents, aussitôt après mon high school. » Il a alors 18 ans. Après 5 années en yeshiva hesder, service militaire compris, il se marie et s’installe d’abord à Alon Chvout. Puis en 2005, souhaitant un environnement humain « plus large, plus varié », le couple et leurs 4 enfants s’établissent à Ariel, l’une des villes nouvelles de Judée-Samarie. Avi Zimmerman réalise aussitôt tout le potentiel qu’offre cette région, alors sous-développée.
Le contraste avec l’Etat d’Israël est explosif : franchir la « ligne verte », c’est pénétrer dans un monde qui est resté figé plusieurs siècles en arrière. Outre l’obligation morale de réinstaller une présence juive après deux mille ans d’absence, ici, tout reste à faire. Dans l’ADN américain, le concept de « nouvelle frontière » est une disposition naturelle à aller de l’avant et à entreprendre. Avi Zimmerman rejoint alors la Fondation Ariel International, une ONG fondée quelques années plus tôt, et dont l’objet est « d’encourager les partenariats, la paix et la prospérité grâce à l’esprit d’entreprise, l’éducation, l’expérience, le service, le leadership et le soutien des enfants, des jeunes et de leurs communautés dans le monde entier ».
André Darmon