Un article de Jean Klein pour Israël Valley. L’utilisation de l’impression 3D répond à certaines demandes et tendances fortes du textile et de l’habillement: personnalisation, petites séries, processus de fabrication plus durable….
Mais ce qui apparaissait comme du domaine du rêve s’en ensuite transformé en cauchemar. Fabriquer en trois clics un hochet pour le petit, une caisse pour le chat, une vis qui manquait dans l’emballage Ikea n’a pas aussi simple que décrit, mais quelques créateurs, dont des Israéliennes, ont persévéré et montré le potentiel du procédé, comme Danit Peleg, créatrice de mode basée à Tel-Aviv. Reconnue par Forbes comme l’une des 50 meilleures femmes d’Europe dans Tech, citée dans Vogue ou dans le New York Times, elle a créé une veste customisable online et entièrement imprimée en 3D.
«La technologie doit encore faire face à de nombreux challenges […] Je crois qu’un jour, nous pourrons télécharger nos vêtements et les imprimer directement à la maison»,  a-t-elle cependant prédit dernièrement sur le site Fashionista. C’est la finalité ultime du procédé.
Noa Raviv est une créatrice de mode israélienne connue pour son utilisation des motifs de grille et de l’impression 3D dans ses créations de haute couture.  Elle a collaboré avec «Stratasys», l’un des plus grands fabricants d’imprimantes 3D au monde, et a développé une ligne qui figurait dans l’exposition très attendue et très prisée des stars, «Manus x Machina: la mode à l’ère de la technologie»  au Musée métropolitain d’art de York (MoMa).
Pour les chaussures, avec l’aide de Stratasys, c’est la designer Ganit Goldstein qui se distingue le plus et elle a produit une chaussure de mode tissée imprimée en 3D. La pièce fait partie du projet Between the Layers, qui comprend de nombreuses chaussures et vêtements imprimés en 3D.
Encore une fois, en matière d’innovation et d’impact durable sur l’avenir du design de mode, Israël est très présent.
Source : Modeintextile & Israël Valley
 

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