L’organisation encadrant le secteur des technologies et du science du vivant estime que les déclarations des chercheurs nuisent à la réputation d’Israël en la matière
L’élan de médiatisation qui avait suivi cette annonce qui, comme établi par le Times of Israël, n’a pas été publiée dans des revues médicales et été jugée de fallacieuse par des experts internationaux, nuit à la réputation d’Israël dans le domaine des sciences du vivant, fait savoir l’organisme.
« Nous accueillons toute entreprise développant des technologies révolutionnaires, » indique la présidente de l’Industrie des technologies avancées d’Israël (IATI) au Times of Israël jeudi. Mais elle a prévenu que « les choses qu’ont dites ces chercheurs ont terni l’image du secteur des sciences du vivant israélien ». L’IATI est l’organisme cadre qui représente les entreprises de ce secteur et de celui des hautes technologies de l’État hébreu, ainsi que des fonds de capital-risque, des multinationales opérant dans le pays, des incubateurs notamment.
« Il s’agit d’une déclaration très irresponsable. Plusieurs personnes dans le monde nous demandent des explications, » s’est-elle agacée. « De ce que l’on sait, leur recherche doit encore franchir des étapes critiques. Ce genre d’affirmations porte un coup au secteur des sciences du vivant israélien, lequel se classe parmi les plus sérieux et professionnels dans le monde. »
« Ce secteur est principalement composé de personnes très sérieuses dotées d’une grande expérience. Nous attendons d’elles qu’elles se comportent de façon responsable, surtout avant de faire ce genre de déclarations, » a ajouté Karin Mayer Rubinstein. Elle souligne ainsi que « des dirigeants du secteur en Israël lui ont demandé de clarifier notre position sur la question. »
Ce sont des chercheurs de la start-up Accelerated Evolution Biotechnologies Ltd. (AEBi), basée à Ness Ziona, qui ont annoncé leurs prétendues découvertes au Jerusalem Post plus tôt cette semaine. Son dirigeant avait réitéré ces affirmations au Times of Israël mercredi, mais avait reconnu que les recherches n’avaient pas été publiées dans des revues médicales de renom car, selon lui, l’entreprise « n’en a pas les moyens ».