Un article de Guillaume Lenorman pour Israël Valley. La finale du concours de l’Eurovision se déroulera le 18 mai à Tel-Aviv, en Israël et la France ne figure pas parmi les favoris. Si la France a fait partie des pays fondateurs de l’Eurovision et a remporté 5 fois la compétition, elle n’a plus jamais pu arriver à la première place depuis 1977 (Israël a remporté 4 trophées).
Elle a même touché le fonds en 2015 où la représentante française n’a obtenu que 4 voix. La chaine française en charge de la sélection a alors modifié ses critères pour présenter le chanteur franco-israélien Amir qui a obtenu la 6ème place en 2016, le meilleur classement depuis 14 ans, avec son titre « J’ai cherché ».
Pour entraîner l’adhésion populaire, la France organise cette année la sélection de son représentant « Destination Eurovision », un programme en trois volets présenté pour la deuxième année consécutive sur France 2. Dix-huit candidats s’affrontent en deux demi-finales pour ne retenir que huit finalistes. La semaine dernière ont été sélectionnés Bilal Hassani, Chimène Badi, Silvàn Areg et Aysat et, cette semaine, neuf nouveaux candidats se produiront pour tenter de décrocher les quatre dernières places disponibles pour la finale.
Seront en lice : Doutson (avec Sois un bon fils), Seemone (avec Tous les deux), The Divaz (avec La voix d’Aretha), Emmanuel Moire (avec La promesse), Tracy de Sà (avec Por Aqui), PhilipElise (avec Madame la Paix), Noémie (avec Ma petite famille), Ugo (avec Ce qui me blesse) et enfin la Québécoise Gabriella (avec On cherche encore).
Les huit candidats qui seront retenus en finale se produiront, le 26 janvier, sous le regard des jurés Vitaa, Christophe Willem et André Manoukian, l’animation étant faite par Garou.
Par ailleurs, Amir cartonne toujours autant, trois ans après. Son deuxième album « Addictions » s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires, et il part dans une tournée des Zénith fin février.
Source : Le Parisien & Israël Valley