Les négociations entre la direction et les travailleurs ont abouti à une impasse.
L’année 2018 s’est terminée il y a deux semaines et la Bourse de Tel-Aviv (TASE) n’est toujours pas une société ouverte. Ce n’est pas un nouvel état de fait, mais il est apparu l’été dernier que 2019 allait inaugurer une nouvelle ère, les actions propres de TASE y étant inscrites conformément aux déclarations du PDG Ittai Ben-Zeev, suite à la vente de la plupart les actions aux investisseurs étrangers.
Les choses ne se sont toutefois pas déroulées comme prévu. Les employés de TASE, qui possèdent 6% des actions, ont annoncé qu’ils demandaient plus d’argent en échange de leur consentement à l’offre. Plusieurs mois après le contrat historique de vente de la majorité des actions de la seule bourse israélienne aux investisseurs étrangers, une offre publique sur les actions de TASE est sur le point de geler. À l’heure actuelle, il semble que les travailleurs et la direction soient en conflit sur le prix demandé par les travailleurs, ce que la direction refuse de payer.
Alors que les parties attendent une décision du tribunal du travail, le statu quo entre les actionnaires étrangers et les anciens actionnaires du TASE reste inchangé. Autant que l’on sache, le TASE apporte son soutien total à Ben-Zeev dans son conflit avec les travailleurs. Si la situation ne change pas, c’est seulement en janvier 2020 qu’une grande partie des actions de TASE sera mise en vente par les sociétés étrangères qui les ont achetées (si aucune offre n’est détenue d’ici là).
 
Source : israelValley & Globes

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