Bonjour chers auditeurs de Radio J. Dans notre émission de ce jour : le Salon Milipol à Paris, l’Oréal en Israël, Export israélien de produits et technologies militaires, l’Arabie Saoudite et Israël.
A. La 20ème édition de Milipol Paris 2017 se tiendra du 21 au 24 novembre 2017 à Paris-Nord Villepinte. Des entreprises israéliennes seront là pour cette occasion. IsraelValley va consacrer une série d’articles sur ce salon exceptionnel. Les spécialistes israéliens vont débarquer … en masse.
Une vingtaine de sociétés israéliennes vont présenter sur le pavillon national leurs technologies les plus innovantes dans le domaine de la sécurité intérieure. De nombreux israéliens (au moins 150 personnes!) seront au Minipol et s’enregistrent à titre individuel.
Les sociétés du secteur offrent des produits et des solutions technologiquement avancés, créatifs et innovants. Elles se sont associées à des acteurs clés mondiaux, pour assurer non seulement la sécurité publique, mais aussi la protection des aéroports et des ports, des frontières et des bâtiments gouvernementaux, des institutions financières, des centres de loisirs, des lieux publics et bien d’autres encore.
B. L’Oréal, leader mondial français de l’industrie cosmétique a racheté la start-up israélienne Coloright. Et cela se passe très bien. Coloright, basée à Tel Aviv, développe une technologie de lecteur optique de la fibre capillaire.
C. EXPORT CYBER.
Israël est décidé à doper ses exportations de matériel de défense en levant le maximum de restrictions imposées par l’agence de contrôle des ventes à l’étranger du ministère de la Défense. Cette politique, qui sera appliquée au début de l’année prochaine, vise en particulier à aider les entreprises spécialisées dans le domaine de la cybersécurité, les systèmes électro-optiques et les outils de lutte contre le terrorisme. Des centaines de sociétés n’auront plus à obtenir une licence de commercialisation délivrée par le ministère de la Défense pour leurs activités dans plus de cent pays.
Jusqu’à présent, les exportateurs devaient dans un premier temps se doter de cette licence pour ouvrir des négociations avec un client, avant d’obtenir à la signature du contrat une licence d’exportation du ministère de la Défense. Cette procédure restera en place pour le matériel militaire «classifié».
Les contrôles allégés profiteront notamment aux grands groupes tels que Rafael Advanced Defense Systems, qui a développé une importante activité dans l’électro-optique, Elbit Systems et Israel Aerospace Industries, qui ont investi dans la cyber-technologie. Mais ces nouvelles règles aideront également des centaines de PME, surtout dans les cyber-technologies.
«Les délais pour l’obtention d’une licence de commercialisation s’étalaient en moyenne sur quatre mois», indique un responsable du ministère de la Défense. Sur les soixante-treize cyber-produits supervisés par l’Agence du ministère, seuls seize resteront «classifiés». «En 2016, mille deux cents licences de commercialisation ont été délivrées», ajoute cette responsable.
Au hit-parade des ventes, figurent des systèmes conçus pour glaner des informations à partir de smartphones, des solutions pour la cyber-défense, des missions de renseignement, ainsi que des centres de formations. Détail important : les dispositifs «offensifs» permettant de lancer des opérations de sabotage ne sont pas concernés par les nouvelles règles.
Les responsables israéliens espèrent que l’allègement des obligations imposées aux entreprises permettra la poursuite de la croissance des exportations de défense, qui ont augmenté de 14% l’an dernier, à 5,6 milliards de dollars. Plus de 35 000 demandes de commercialisation étaient jusqu’à présent présentées chaque année à l’agence de contrôle des exportations du ministère de la Défense, qui a du mal à gérer cette masse de procédures.
D. ARABIE.
S’exprimant à la conférence d’affaires annuelle JOURNEY à Tel-Aviv, l’ex-député travailliste et fondateur du fonds JVP venture capital Erel Margalit a parlé des opportunités économiques pour Israël dans le projet Saoudien Smart City.
Erel Margalit a visité cette année plusieurs pays arabes du Golfe pour discuter de la coopération économique avec Israël. « Le fait que le Prince bin Salman ait appelé à la coopération au niveau régional … donne aux Israéliens la possibilité de s’exprimer au nom de la coopération économique régionale à travers le concept d’innovation ».
Erel Margalit a également évoqué les projets d’infrastructures conjointes proposés entre Israël, la Jordanie, l’Égypte et l’Arabie saoudite, en particulier la construction d’un aéroport avec quatre terminaux, permettant aux passagers de débarquer et de voyager dans n’importe lequel des quatre pays.