IAI couvre ainsi l’ensemble de la construction technologique l’espace, air, terre et mer et son activité procède bien sûr de l’évolution géopolitique et miltaire du monde.
Israël Aerospace Industries conçoit dans ses hangars spacieux des drones comme le Herron, l’Eitan mais aussi un drone-missile impressionnant, le Harop, drone kamikaze sorti d’un film de science-fiction et dont l’objectif est de venir s’écraser sur ses cibles et les détruire.
Mais aussi des fusées-missiles comme le Hetz, capable de détruire des missiles balistiques à tête nucléaire à 600 mètres d’altitude (et filant à 9 fois la vitesse du son), des radars, des satellites (Ofek, Amos) et des navires comme les Super Dvora, pa­trouil­leurs rapides de la marine israélienne utilisés pour la sécurité maritime des côtes et la lutte anti-terroriste depuis 2004.
Quatorze satellites ont déjà été envoyés, soit de Guyane soit par les Russes et dix sont actuellement en orbite. Notons que les satellites militaires sont envoyés d’Israël, sécurité oblige, et de surcroit de l’Est vers l’Ouest contrairement aux usages et à l’efficacité, sécurité oblige toujours. C’est encore à la créativité des industries aéronautiques israéliennes que nous devons les Taxibots, ces remorqueurs d’avions qui représentent des solutions aux problèmes d’économie d’essence, de bruits, de pollution des avions au sol.
Israël Aerospace Industries, qui est cotée à la bourse de Tel-Aviv, cherche toujours à recruter de nouveaux ingénieurs auprès de la communauté juive de France, en leur proposant “de s’intégrer au sein d’une société qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 4 milliards de dollars dont le carnet de commandes signées s’élève à 10 milliards de dollars soit presque trois ans de travail assurés”. A noter que IAI ne reçoit aucune subvention du ministère de la Défense et que les offres de ce dernier sont ouvertes à la concurrence, IAI ne bénéficiant d’aucun passe-droit ou préférence.
Michèle Hassid, ingénieure venue de France, il y a 30 ans, de Tarbes précisément dans les bagages de l’Agence juive, et qui a travaillé sur le projet Lavi, pense aussi qu’une entreprise telle qu’IAI travaillant sur une large variété de projets, permettra à l’ingénieur français d’atteindre des niveaux de compétence inégalés. Michèle, aujourd’hui, se préoccupe de transformer n’importe quel avion civil en avion-cargo pendant que certains de ses collègues détiennent une tache bien claire : transformer des avions civils en avions espions.
Gad Cohen nous rappellera que IAI offre aux ingénieurs venus de France de vastes opportunités de développement”. Venu de l’armée de l’air, Gad, veut ouvrir ses portes à la communauté juive française car un poste IAI, ce n’est pas seulement un travail, c’est une ambiance, des valeurs, c’est une société qui se préoccupe de ses collaborateurs, de leur bien-être, de leur avancement et de leur contexte familial. L’IAI propose ainsi une situation “gagnant-gagnant” pour les immigrants éventuels, qui, dotés d’une formation différente, apportent leur culture européenne et une vision différente ce qui constitue une incontestable valeur ajoutée .
Source : http://israelmagazine.co.il/industries-aeronautiques-israeliennes-conquete-monde/

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