Ils sont environ 50.000 Israéliens à se rendre chaque année au Maroc et ce malgré l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays. Dans un article consacré au Maroc, le journal The Economist vante l’ »ouverture » et la « tolérance » du royaume envers le patrimoine juif.

« Aucun pays arabe n’est allé aussi loin que le Maroc pour faire revivre son héritage juif », écrit le journal qui rappelle que c’est vers le Maroc que se sont tournés les Juifs expulsés d’Espagne et de Portugal au XVè siècle. Avant la création de l’État d’Israël en 1948, ils étaient encore 250.000 juifs à vivre au Maroc avant de migrer peu à peu et aujourd’hui, il en reste officiellement que 2.500. Mais chaque année ils sont des milliers à y (re)venir pour fêter Hiloula. (bladi.net)
LE PLUS. EN SEPTEMBRE 2017.
Selon leparisien.fr : « La musique n’adoucit pas toujours les moeurs. La section marocaine du mouvement propalestinien BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) a vivement réagi à la participation de la chanteuse et multi-instrumentiste Noam Vazana au Festival Tanjazz, où elle se produit pourtant pour la troisième fois, après des passages en 2012 et 2013.
Ce mouvement de boycott d’Israël a pointé du doigt la programmation de cette artiste née à Jérusalem de parents d’origine marocaine, qui a «servi dans l’armée de l’air sioniste (…)» et qui «affirme qu’il existe une obligation pour tout artiste israélien de se produire à travers le monde pour donner une image positive de son Etat». «C’est une militaire. Elle a choisi son camp, elle agit au sein d’une armée criminelle. On ne peut pas accepter ça (…), ils (les organisateurs, ndlr) doivent annuler sa participation», a déclaré Khadija Ryadi, figure des droits de l’Homme au Maroc ».
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