« Silence radio » en Israël sur l’affaire Tariq Ramadan qui fait la Une dans les réseaux sociaux en Suisse et France. L’islamiste n’intéresse pas les médias de Tel-Aviv. Selon libération : « L’université d’Oxford fait le dos rond. Plus de huit jours après la première accusation de viol contre Tariq Ramadan, qui y est officiellement «membre associé de la faculté» de théologie, rien n’a bougé.
Le 21 octobre, l’université envoyait un communiqué très succinct qui ne figurait même pas sur son site internet. «Nous sommes au courant de ces accusations et les prenons extrêmement au sérieux. A ce stade, nous ne sommes pas en position d’ajouter d’autres commentaires», disait-il. Entre-temps, une deuxième plainte pour viol a été déposée. Interrogé par Libération dimanche, un porte-parole a indiqué que la faculté n’avait rien à ajouter à sa première réaction. Même s’il n’a pas exclu une éventuelle «actualisation» dans les jours à venir.
Par ailleurs, il n’est pas en mesure d’indiquer ce que Ramadan fait exactement à Oxford, s’il y donne des cours magistraux, participe à des séminaires de recherche ou supervise les thèses d’étudiants. Ramadan n’a jamais suscité au Royaume-Uni les mêmes polémiques qu’en France, ce qui explique peut-être la couverture médiatique réduite de l’affaire ».
LE PLUS.
Paris (AFP) – « Henda Ayari, première femme à avoir porté plainte contre Tariq Ramadan pour viol, assure que pour l’islamologue « soit vous êtes voilée, soit vous êtes violée », dans un entretien publié lundi par le Parisien. Le théologien suisse est visé par une enquête à Paris pour « viol, agression sexuelle, violences et menaces de mort », et fait l’objet de plaintes de deux femmes, dont Henda Ayari, qui dénoncent des faits similaires ».
SELON LCI. « Lundi, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « viol, agression sexuelle, violences et menaces de mort » visant Tariq Ramadan. Une seconde plainte a été déposée à Paris jeudi par une femme qui dénonce des faits similaires, certificats médicaux à l’appui. Selon Le Monde et Le Parisien, son récit fait état de « scènes de violence sexuelle d’une grande brutalité ». Elles se seraient déroulées dans un grand hôtel de Lyon en octobre 2009.