Malgré des divergences sur le dossier palestinien Israël est finalement assez satisfait de la victoire du chef du gouvernement japonais Shinzo Abe, qui a remporté une large victoire aux élections législatives anticipées de ce dimanche. Il s’est engagé à «agir avec fermeté» face aux menaces de la Corée du Nord qui ont dominé la campagne électorale.
Le Premier ministre nippon connait Israël. Il avait été accompagné lors de son séjour en 2015 en Israël d’une importante délégation d’hommes d’affaires. Il avait pour objectif de « renforcer les liens économiques avec chacun de ces pays », afin de doper les exportations de l’archipel, selon le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga.

Laua Chambre de commerce Israël-Japon travaille à convaincre quelques géants de l’industrie nipponne, tels que Panasonic, Toshiba ou Toyota, de venir implanter directement des centres de Recherche et Développement en Israël. Pour cela, elle organise divers séminaires culturels et commerciaux, des échanges de délégations, ainsi que des conférences et des événements. Elle informe ses membres, les conseille et les assiste dans la formation, la coopération ou le partenariat entre gouvernements, sociétés privées et entrepreneurs.

HISTORIQUE DES RELATIONS JAPON – ISRAËL. Les Relations entre Israël et le Japon ont commencé le 15 mai 1952 quand le Japon a reconnu Israël et qu’une légation israélienne s’est ouverte à Tokyo. En 1954, l’ambassadeur japonais en Turquie a assumé le rôle additionnel de ministre en Israël. En 1955, une légation japonaise avec un ministère plénipotentiaire s’est ouverte à Tel-Aviv. En 1963, les relations sont passées au niveau des ambassades, et le sont restées depuis.
Les relations commerciales du Japon avec les nations arabes et l’Iran ont la priorité sur celles avec Israël.
En 1993, les deux pays ont signé la « convention entre le Japon et l’état d’Israël tendant à éviter les doubles impositions et à prévenir l’évasion fiscale en matière des impôts sur le revenu. » En 2000, les deux nations ont signé l’ « accord entre le gouvernement du Japon et le gouvernement de l’état d’Israël pour les services aériens. » Il y avait 708 ressortissants japonais en Israël en octobre 1999 et 604 ressortissants israéliens au Japon en décembre 1998.
Le gouvernement japonais a nommé Yoshinori Katori, attaché de presse au ministère des affaires étrangères, comme ambassadeur en Israël le 1er août 2006. Katori a précédemment servi de ministre en Corée du Sud et de directeur général du bureau consulaire d’affaires avant d’assumer le poste courant août 2005. En septembre 2008, Katori termina son poste en Israël et fut remplacé par l’Ambassadeur Haruhisa Takeuchi le 1er décembre 2008.
En juillet 2006, le Japon a annoncé un plan pour le « couloir de la paix pour la paix et la prospérité, » qui serait basé sur le développement économique et l’effort commun entre Israéliens et Palestiniens, plutôt que sur le contentieux continue du territoire. Shimon Peres a accordé beaucoup d’attention à ce projet pendant sa participation à une Conférence Internationale à New York en septembre 2006 qui était organisé par l’ancien Président des États-Unis Bill Clinton.
En juillet 2008, le gouvernement japonais a réitéré son soutien au plan lors des entretiens entre Israéliens et Palestiniens, et a invité les deux côtés à continuer de travailler vers l’accomplissement du plan. Le Japon a également annoncé son soutien au projet de parc agro-industriel près de Jéricho, et il espère que le chantier commencera d’ici 2009.
Jusqu’aux années 1990, le Japon était le pays développé qui approuvait le plus les demandes arabes de boycott d’Israël. En conséquence, les relations économiques ont été très limitées pendant la majeure partie de l’histoire d’Israël.
Les exportations d’Israél vers le Japon, consistant principalement en diamants polis, produits chimiques, machines, appareillage électrique, et agrumes ont une valeur de 810 millions $US. Les exportations de Japonais vers Israël, consistant principalement en automobiles, machines, appareillage électrique, et produits chimiques, ont une valeur de 1,3 milliard $US.
 

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