Le French Tech Ticket est un programme permettant d’accueillir en France des entrepreneurs de tous pays dès lors qu’ils portent un projet ambitieux de création ou de développement de startup. La startup israélienne Tridom (1) avait bénéficié de ce programme en 2016.
En 2017, le concours a suscité un fort intérêt en Israël, avec plus de 40 candidatures. Ceci illustre la dynamique croissante entre les écosystèmes d’innovation français et israéliens que promeuvent French Tech Israël et l’Ambassade de France en Israël. Parmi les 70 projets lauréats en 2017, deux sont portés par des israéliens :
- MoodMe (Leonid Mesentsev), dont la solution de réalité augmentée permet de modifier les visages et de reconnaître les émotions ; la startup est portée par un trio Français, Belge et Israélien.
- Nimble Assets (Ori Cohen et Shlomit Saar Cohen), qui, entre Tel Aviv et Singapour, développe une place de marché permettant aux acheteurs de mettre en compétition les offres de prêts immobiliers.
Les lauréats bénéficient :
- de 45 000 € sur un an pour couvrir leurs dépenses professionnelles,
- d’un hébergement dans l’un des 41 incubateurs partenaires,
- d’un titre de séjour (French Tech Visa) et un accompagnement personnalisé pour toutes leurs démarches.
Source : il.ambafrance.org
ARCHIVES. (1) La start-up franco-isrélienne Tridom a pour objectif d’automatiser le monde de la construction grâce à une plate-forme robotique. D’après la jeune pousse, cette approche permettrait de baisser de 60% le coût de fabrication d’un logement.
Tridom a été fondée par Yaron Schwarcz. Actuellement basée à Tel Aviv et à l’Usine IO à Paris, la jeune pousse est en discussion avec de nombreux acteurs de la construction. Elle prévoit, d’ici un an, d’imprimer en 3D une maison en béton de 100 mètres carrés, avec isolation, à l’aide d’un bras robotique. « Cela devrait nous prendre 24 heures, contre trois mois avec les techniques classiques » assure Yaron Schwarcz, sans pour autant dévoiler les détails du procédé de fabrication additive qu’il compte utiliser. Selon l’entrepreneur, la technologie permettrait de baisser de 60% le coût de fabrication d’un logement.