L’Index mondial sur la sécurité alimentaire 2017, publié par Economist Intelligence Unit and DuPont, place Israël à la 19e place sur 113 en termes d’accessibilité, de disponibilité et de qualité des aliments.

LE PLUS. Selon (1) : »L’index mondial de la sécurité alimentaire (GFSI) a été publié mardi 26 septembre par l’Economist Intelligence Unit (EIU).  Dans le sixième bilan annuel de son GFSI (Global Food Security Index), l’Economist Intelligence Unit (EIU), tire la sonnette l’alarme.
Pour l’ensemble des 113 pays analysés, l’index, tel que calculé les années précédentes, se détériore, mais encore plus lorsque les facteurs environnementaux y sont ajoutés. Comprendre: les conditions environnementales constituent partout un frein à la sécurité alimentaire.
Dans certains cas plus que d’autres: Singapour perd ainsi 15 places, l’Australie neuf et Israël cinq places. A l’inverse, l’Autriche, peu affectée par l’érosion, et le Danemark, faiblement touché par la hausse thermique, gagnent respectivement neuf et sept places au classement, pour s’y retrouver deuxième et neuvième.
La France s’en tire bien: en tenant compte des critères environnementaux, elle gagne cinq places, passant de la huitième à la troisième place avec l’index corrigé.
Dans tous les cas de figure, c’est l’Irlande qui arrive première, détrônant ainsi les Etats-Unis, premiers jusqu’en 2016 mais quatrièmes en 2017. Raison de cette progression irlandaise: un produit intérieur brut (PIB) en hausse constante depuis 2012, la présence de nombreuses multinationales (attirées par un régime fiscal avantageux) qui tire l’économie vers le haut.
Faisant le même constat que d’autres, l’EIU s‘inquiète pour le Royaume-Uni. Bien que cinquième ex aequo, avec l’Allemagne et la Suisse, en tenant compte de l’environnement, le Brexit lui ouvre de peu riantes perspectives: «le revenu moyen va chuter de 6% d’ici à 2018, et la faiblesse de la livre sterling va accroître le coût des importations. Environ un quart de l’alimentation des pays est importée de l’Union européenne, et la politique agricole commune [PAC] assure aux agriculteurs britanniques plus de la moitié de leurs revenus». (1) http://www.journaldelenvironnement.net/

 

Partager :